@Pauline pas Bismutée
C’est au dix neuvième siècle, que l’orthographe a prise une telle place. Louis quatorze écrivait très bien, mais ne se souciait pas comme tant d’autres, des fautes qu’il laissait derrière lui. C’était une époque où le Français était une langue relativement moderne, pas encore figée. La place qu’à pris le Français dans le monde, la complaisance de certains avec la complication, au détriment du sens, ont induit peut être pour notre langue une rigidité et un refus de toute remise en question. Et en ont fait une sorte de statuaire intouchable.
Pendant plusieurs générations, son importance a été primordiale pour réussir. D’une certaine façon les maths ont pris maintenant sa place, pour les mêmes raisons formelles : Elles permettent avec un barème irréfutable, selon le modèle du maitre et les valeurs de l’époque, de séparer le bon grain de l’’ivraie.
Vous avez bon, ou vous avez faux !. C’est pratique pour la notation,. Inutile de dire que cette sélection est tout aussi suggestive.
C’était une vraie souffrance pour ceux qui maitrisaient mal le sujet.
Je me souviens d’un instituteur, c’était en 66 qui nous faisait en CM2 chaque mardi matin une dictée. L’après midi c’était la correction. Au sens propre du terme. Il reprenait le texte, et chacun devait le doigt s’il avait fait une faute..
.Il y avait deux sortes de fautes. Les fautes « excusables » reposant sur des règles non étudiées, et les autres. Alors il s’approchait et t’envoyait une grande baffe dans la gueule. A t’en retourner la tête !
Personne ne protestait. Les parents le félicitait pour ses résultats. Il est devenu maire, et une rue du village porte maintenant son nom.
Voilà mon« monde d’hier »...L’année d’après je suis parti dans le privé. Je pourrais en faire un roman des brimades et de l’injustice patente. Ce ne serait pas la version de Stefan Zweig qui presque cent ans plus tôt parle de son enfance à Vienne, où déjà les principes d’éducation s’inspirent de la pédagogie de l’éveil et du respect de l’enfant...
68 a bien été une rupture. Exit les bourreaux et vive les méthodes nouvelles, la déconstruction et pas mal de démagogie et d’impasses éducatives : Pour moi la tentative sauvage d’imposer l’écriture inclusive relève de la même doxa fumeuse et sûre de son fait, ayant imposé la méthode globale, qui est à l’origine de la majorité des cas de dyslexie.
Alors oui, vive le respect de l’enfant, et les pédagogies s’inspirant de Freinet. ! Seulement, cela ne veut pas dire baisser les exigences, mais les changer, et travailler en groupe, sans esprit de compétition.... Là il me semble qu’on s’est planté en confondant laxisme et relâchement des exigences avec l’éducation nouvelle et éclairée.
Mais l’éducation nationale ne reconnait jamais ses erreurs, tout comme les médecins et les labos. J’oubliais la justice et ce genre de jugement fumeux et horrible ayant permis de juger irresponsable le sieur Traoré de la séance de torture et de mort madame Halini. Les juges ont décidé de faire un bras d’honneur, avec la complicité de médecins soit disant experts, pour affirmer leur puissance et leur indépendance. Peut être là pas de fautes d’orthographe dans leur acte de jugement, mais celui ci ne tient pas debout.
29/04 13:25 - popov
@Pauline pas Bismutée Bientôt ; BACK 2021 avec mansion Bientôt, les élèves seront incapables (...)
29/04 12:23 - popov
@OMAR C’est très facile d’être raciste de nos jours, surtout quand le raciste (...)
28/04 21:50 - Et hop !
@Aristide Les matons ne sont responsables de rien, c’est une très mauvaise comparaison, (...)
28/04 21:38 - Et hop !
@tashrin L’Administration de tutelle bien sûr, les inspecteurs, mais les enseignants (...)
28/04 16:15 - tashrin
@popov C’est votre commentaire que j’avais mal lu/compris mea culpa
28/04 12:00 - rosemar
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