@Clocel
Non seulement les sites de production sont interconnectées depuis le début du 20ème siècle mais le réseau français l’est également avec ceux de nos voisins européens.
D’autre part, le choix du nucléaire était stratégique, économique et diplomatique : fournir du plutonium, diminuer la facture pétrolière et notre dépendance vis-à-vis des pays producteurs.
« En 2018, la France avait déjà produit et exporté une électricité largement décarbonée. Une production de 548,6 TWh, en hausse de 3,7% par rapport à 2017. La consommation intérieure est constante avec 474 TWh. Avec un solde exportateur de 60,2 TWh, l’excédent est parti à l’étranger, notamment dans les pays limitrophes avec lesquels le réseau français d’électricité est interconnecté (l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne, principalement).
La hausse des importations est rendue possible par une production française constante et par des prix de l’électricité chez nos voisins qui sont plus élevés qu’en France. La France affiche ainsi 17 journées importatrices nettes.
En 2019, la production énergétique française s’est divisée principalement entre le nucléaire (70,6%), l’hydraulique (11,2%), l’éolien (6,3%) et le solaire (2,2%). Des énergies décarbonées et renouvelables, c’est-à-dire non émettrices de CO2. La France affiche ainsi une baisse de 6% de ses émissions de CO2 liées à sa production d’électricité par rapport à 2018. »
Les imports et exports français d’électricité en chiffres | Les Échos
... Aérez, mon vieux, aérez... !
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