Il est étonnant de constater que ce sont ces mêmes députés qui réclament (entre autres choses) de la Turquie, une reconnaissance du génocide arménien et ne voient pas le... les génocides dont notre pays fut coupable.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que les parlementaires tentent de refaire l’histoire, mais légiférer est nouveau, et semble bien la marque d’un autoritarisme concrètement perçu lors du dernier referendum, puisque la constitution continue d’être débattue malgré le véto de la nation.
On oublie que l’état français n’a pas mis seulement à genou la société Algérienne, mais à tué aussi l’économie de la plupart de ses colonies, particulièrement en Asie qui fut le grenier à caoutchouc de l’Europe.
Et le comportement des coloniaux en Afrique n’a guère changé depuis les années soixantes, il y a toujours le maître et l’« esclave ».
La surexploitation des ressources africaines, parallèlement à la misère autochtone, démontre tout autant le pillage des ex-coloniaux, qui, quoiqu’on en dise, n’ont jamais agi gratuitement sur les territoires occupés.
Un exemple flagrant : aucune industrie de transformation des produits indigènes n’a jamais été installée dans les colonies françaises à moins d’un intérêt immédiat local.
Si de nombreuses infrastructures ont été construites, le but en était uniquement la rentabilité des exploitations et non le confort ou le bien être des habitants.
Il serait, d’ailleurs, interessant de comparer les conditions scolaires des coloniaux à celles des colonisés, on aurait ainsi une bonne vision de ce qu’était la colonisation française.