"Certes, un esprit sain peut admettre l’erreur, surtout dans un contexte
de panique comme ce fut le cas début 2020. Néanmoins, un an plus tard,
il doit constater qu’une telle persistance dans l’erreur ne peut que
relever d’une volonté"
C’est la question majeure de la situation présente. Mais la persistance dans une orientation erronée provient la plupart du temps d’une forme d’entêtement, du refus de reconnaître s’être trompé, de l’incapacité à imaginer des alternatives.
L’idée générale dans de nombreux pays a été dès le début : ’’en limitant les contacts interpersonnels, on limite les occasions de contamination’’. Sur le principe c’est imparable, sauf qu’en poussant l’idée cela conduit à mettre tout le pays en hibernation, ce qui n’est pas « soutenable » dans la durée.
S’est ajouté, particulièrement en France, la vision « hospitalo-centrée » des autorités médicales institutionnelles, qui ont mis de côté le traitement précoce de la maladie et se sont concentré sur les cas graves (souvent trop tard concernant les personnes les plus ’’à risque’’ pour cette maladie.
Le ’’tout vaccinal’’ est le second volet après le ’’tout hospitalier’’, il ne faut pas réduire cela aux seuls aspects de l’intérêt des grands laboratoires (puisqu’il est même envisagé d’outrepasser les brevets), mais c’est une sorte d’idéologie interventionniste sanitaire.
Là aussi il existerait un équilibre (cibler la vaccination sur les personnes à risque), mais le débat est manichéen entre les représentants du courant institutionnel d’une part (relayés par les grands média), et les réfractaires « anti-tout » d’autre part (nombreux sur le présent site).