Trump a été défini par un politologue « sanglier » par ses méthodes peu orthodoxes. Il a été honni et vilipendé par toute la presse qui le détestait. Personnellement je ne partirai pas en vacances avec lui. Mais il faut tout de même reconnaître qu’il a eu le courage de ses opinions, a tenu en grande partie (là où il n’a pas été contré par une opposition politicarde — mais c’est le plus grand défaut du système électoral américain qui produit des cohabitations à longueur de mandats et qui privilégient la bataille systématique à l’intérêt du peuple). de ses engagements avec des grandes réussites. Aux dernières nouvelles il est en train de phagocyter le parti républicain (il a traité publiquement le chef républicain des sénateurs « fils de pute » et, pas plus tard qu’hier il a fait exclure du parti une importante élue qui le critiquait) à ce stade, un retour aux commandes n’est pas à exclure.
L’augmentation des impôts sur les bénéfices envisagée par Biden est une balle dans le pied, les grands sponsors étant en train de verser leurs contributions dans les caisses de Trump (on parle déjà de plus de 100 millions, largement supérieurs à ce que les démocrates peuvent aligner).
Alors, prêts pour Trump II, le retour ?
Trump s’était aussi retiré de ce marché des dupes que sont les accords de Paris (ce qui en définitive nous arrangeait bien malgré les invectives de circonstance de nos dirigeants).
Biden les réintègre (au moins à paroles) mais c’est loin d’être gagné.