un peu d’âme contre cette folie vaccinale… et ne pas vendre son âme pour un plat de lentilles...
Les Abysses ( 24 Novembre 2020)
Je suis Delphine Volange et j’appartiens à la société du beau sexe.
Hier, je m’aperçois que je compte parmi ceux qui dans les hautes sphères
semblent (en ce moment-même) entraîner le monde en enfer…un ami.
Un cher et bienveillant ami d’enfance.
Devenu politicien depuis lurette, voilà qu’il souffle aujourd’hui en
coulisse à l’oreille de l’un de ceux qui prônent en public …une
inoculation imposée du sérum salvateur.
C’est-à-dire selon mon cœur une des pires choses imaginables au théâtre de l’Empire.
Or cet ami ayant écouté en Octobre mes petits billets avait voulu
m’exprimer dans un élan son émotion de beauté malgré disait-il la
dissonance de nos pensées sur le fond.
Je fus -sans le lui faire savoir- bouleversée.
Y avait-il rien de plus émouvant, de plus précieux que cette réponse de sa part ?
Même si en guise de fond, j’ai pensé d’emblée aux fonds…marins, aux
plaines abyssales, aux monstres et aux fleurs fantastiques plus inconnus
dit-on que la surface de la lune…et qu’une nuit absolue nous dérobe à
la vue depuis toujours.
Et…me revoilà à présent penchée tout au bord de ce fond… trouble.
Mon ami souhaiterait donc que je tende de force mon bras tendre,
maigrichon et marmoréen à l’aiguille d’un soldat diligenté par l’état… ?
En toute bonne foi il le voudrait.
Décidément ce long cauchemar où nous sommes est fait d’étranges séquences.
Je savais déjà entre toi et moi de profondes dissemblances et nous jouons aujourd’hui chacun notre rôle dans le grand théâtre.
Je fus tentée de t’associer un instant aux légions ennemies.
La guerre a déjà commencé.
Mais mon cœur s’y refuse d’évidence et sent que ce n’est pas une voie.
Or, j’ai connu bien d’autres mauvais rêves.
Qui n’a jamais affronté l’ange de la nuit ?
Quand par exemple une force émanée du plus sombre de l’être qu’on aime
s’acharne à enfreindre les lois de l’amour et pire déploie pour ce faire
une sorte d’ingéniosité assassine ?
Ceux qui pensent que j’exagère sont bénis.
Car la chose est arrivée à bien des fées même et il faut s’être déjà
réveillé de ce sortilège pour ne pas craindre une autre emprise et son
ombre d’épouvante.
Puisqu’on a déjà distingué dans les tréfonds de son propre cœur.
Et l’on n’ignore plus alors que les instances perverses, les tyrans et
les bêtes cornues ne sont vraiment que le reflet de nos ombres
maléficieuses, celles qui nous chuchotent en tapinois que nous sommes
…trop petits, indignes de joie ou même peu aimables dans le fond.
Aussi -mon ami- je m’engage à ne plus jamais renier l’éminente et
puissante grâce de ma personne humaine, ma liberté de droit divin, mon
honneur à dire ma vérité, à agir en conformité avec elle et à m’élever
pour elle au nom de cet amour qui souvent me submerge envers mes frères
humains.
Au fin fond des abysses, vers le magma terrestre, pulse depuis peu le
noyau révélé, le cœur en cristal de ce monde qui bat chaque jour plus
fort : le Rappel.
Bien que la nuit fasse peser sur nous son lourd manteau, l’aube viendra.
Son site : La Raison des Roses
https://www.laraisondesroses.com/textes-%C3%A9crits-an-de-gr%C3%A2ce-2020