• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Decouz

sur La vie après la mort expliquée par la physique du XXIe siècle


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Decouz 28 mai 2021 14:50
    • L’après pose aussi la question de l’avant, là aussi il y a des réponses diverses.

      Si l’âme est la forme du corps, le corps disparaissant, reste son programme, le code ou la signature qui le distingue de tout autre corps, mais il y a plusieurs degrés car la forme du corps et de son destin individuel comprennent également toutes les données qui l’accompagnent, la lignée familiale, le temps et le lieu de vie, ce n’est pas comme un vase qui pourrait une fois détruit réapparaitre dans n’importe quel environnement pour peu qu’on lui restitue sa forme extérieure et sa matière de composition. Quant je parle des données ce n’est pas dans un sens déterministe, car il y a une interréaction entre l’être intérieur et son milieu (ce serait également valable pour l’évolution d’après un texte lu récemment, ça fonctionne dans les deux sens, l’être façonne le milieu, le milieu façonne l’être).

      Dans la kabbale par ex les différentes strates de l’être sont bien distinguées, l’esprit qui anime le corps dans sa vie animale est autre que l’esprit qui entre ou s’évade après son passage terrestre. Mais cet esprit relativement indépendant n’est pas pour autant un esprit inconditionné, ce n’est pas un « vase » permanent, il est toujours en relation, il est toujours en vie, en évolution, pour cela le paradis est encore une prison pour le soufi. Il y aurait donc comme un mouvement de descentes et de remontées des âmes à partir de l’unité, l’incarnation terrestre ou dans un état analogue (si on admet la possibilité d’une indefinité de mondes possibles) est un état ou la nécessité, la contrainte sont le plus marquées.

      Autre interprétation/variation : le paradis représenterait un état conditionné, mais au-dessus de l’état terrestre, l’enfer un état en-dessous de l’état terrestre (d’où les représentations animales ou bizarroïdes, qui certes font partie de la psyché humaine, mais comme parties, l’être « en enfer » serait réduit à une de ces parties et aurait perdu sa centralité).



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès