@Eric F
nécessité de réintroduire des contraintes sur l’utilisation de la langue française dans la communication publique ...et dans la terminologie courante
Cela me semble un brin utopique, la langue est un domaine qui a toujours mis en avant l’usage. Je crois plus à des propositions faites par exemple par la Délégation Générale à la langue française qui est en charge de fournir des listes de mots dans les domaines techniques, l’industrie, ... Peut être faudrait-il donner plus de visibilité à cet organisme, unanimement reconnu pour la valeur de ses contributions.
Les contraintes qui seraient mis en place serait des lignes Maginot qui seraient assez facilement détournées. De plus, je ne suis pas sûr que notre droit puisse aller au-delà de la généralité dans ce domaine : L’article 2 de la constitution définit seulement la langue : le français, mais quel français. Il me parait impossible d’aller au-delà, sauf à figer la langue, lui interdire toute évolution, et surtout par l’incapacité à dire ce qu’est LE français.
Le bon exemple (déjà cité par d’autres intervenants) est celui du Quebec qui francise plus largement que nous les termes, (même le titre des « feuilletons » américains, par exemple : « person on interest » -> « une personne d’intérêt »).
Reflexe assez naturel pour un ilot francophone dans un océan anglophone. C’est une volonté pour ne rien concéder, une position défensive assez compréhensible. Mais assez éloigné de notre position au cœur de la francophonie.
Même si c’est un sujet périphérique, la « notation inclusive » entre dans ce cadre, il ne s’agit pas d’une langue prononçable et lisible par tous, cela doit être exclu de la communication publique.
Vous avez raison sur le « point-médian » qui introduit une distorsion entre ce qui est écrit et ce qui est lu. Il faut admettre tout de même que la féminisation des noms de fonction et l’accord de proximité sont des évolutions plutôt bienvenues.