Il est temps de revoir la loi Toubon !
Papier publié sur le FigaroVox
En 1994 cette loi était passée pour « protéger le patrimoine linguistique français ». Déjà, le Conseil Constitutionnel en avait limité la portée au service public. Vingt-sept ans après, elle est tellement inefficace que notre future carte d’identité sera bilingue, et le globish bourgeonne dans bien des communications de nos services publics, sans même parler du secteur privé. La France a donc besoin d’une nouvelle loi pour rétablir le français comme seule langue de communication de notre pays.
Combattre l’invasion du globish
Le comble a récemment été atteint par l’ajout de l’anglais sur notre carte d’identité. Dans une tribune forte, Mathieu Bock-Côté pointe que « ce n’est plus dans sa langue seule que le Français se présentera désormais au monde (…) Le français, sur cette carte de référence, n’est plus qu’une langue sur deux, presque optionnelle, réservée aux nationaux, mais jugée insuffisante à l’extérieur des frontières ». Il souligne que le choix de l’anglais revient « à se placer sous l’hégémonie symbolique du monde anglo-saxon » et rappelle qu’Emmanuel Macron est prompt à un tel comportement, lui qui avait choisi la langue de Shakespeare pour s’exprimer à Berlin en janvier 2017. On pourrait également épingler le choix d’un slogan anglais pour la candidature de Paris aux J.O. 2024…
Encore une fois, l’UE était à l’œuvre, exigeant des papiers d’identité bilingues. Le promotion de l’usage de l’anglais pourrait sembler paradoxale après le Brexit, alors qu’il n’est plus la langue maternelle que de 1% de la population de l’Union, et que le continent a offert au monde des langues parlées sur toute la planète par des centaines de millions de personnes. Mais ce faisant, comme le pointait le Général de Gaulle, l’UE montre à nouveau qu’elle est un projet qui sert plus la globalisation anglo-saxonne que les pays européens. Quelle tristesse de contribuer ainsi à l’applatissement linguistique du monde.
Et malheureusement, nos services publics, pourtant théoriquement encadrés par la loi Toubon, ne se privent pas de l’usage du globish. Le cas du nom du nouveau pass Navigo easy, de la RATP et la SNCF, a été justement épinglé par l’association Francophonie Avenir, qui a porté le sujet au tribunal administratif. « Navigo facile » aurait parfaitement fonctionné, et nous aurait épargné cette nouvelle invasion du globish. Malheureusement, les juges se sont appuyés sur une interprétation biaisée de la loi pour rejeter la requête de l’association. Valérie Pécresse, présidente du conseil d’administration de la société Ile-de-France Mobilité, ne pourrait-elle pas agir pour changer le nom du pass et passer à une dénomination en français ? On peut également ajouter le choix contestable par la SNCF de rebaptiser ses TGV « Ouigo », mélange franco-anglais, à la sonorité qui penche bien trop vers le globish.
Mais ce ne sont pas seulement les services publics qui devraient exclusivement utiliser le français pour leurs noms de marques ou leurs communications. En France, il devrait être normal que toutes les campagnes de publicité n’utilisent que la langue de Molière. Après tout, si Mercedes parvient à le faire pour la plupart de ses véhicules, pourquoi Peugeot nous inflige actuellement un « Il est temps de changer » en anglais pour son 3008, et « une nouvelle performance pionnière » pour sa 508, après avoir déjà promis de rendre le futur moins ennuyeux avec sa nouvelle 208 l’an dernier ? Peugeot se démarque également défavorablement avec son label Peugeot Sport Engineered et son Store…
Derrière cette invasion du globish, il y a la logique du capitalisme globalisé, qui préfère pouvoir utiliser les mêmes slogans et les même noms de marque pour le monde entier : cela coûte moins cher et permet un contrôle central plus fort. C’est la raison pour laquelle des entreprises françaises, comme Danone, persistent à faire la promotion d’Evian en France avec le slogan « vivre jeune », en anglais, ou celle de ses yaourts en promettant de « rester fort », en anglais aussi ! La logique ultime de la globalisation dérégulée, c’est un espace public totalement aplati et unformisé, d’où plus une distinction locale ne subsisterait, le tout, dans un globish pauvre et superficiel, au nom de la commodité marchande.
Comme le pointe Mathieu Bock-Côté, la France se doit d’être un pôle de résistance à cette uniformisation. Et puisque le cas Navigo easy montre que la loi Toubon ne permet même pas d’assurer l’usage du français pour un service public comme le transport en commun, il est essentiel de revoir la loi. Comme au Québec, où il a fallu s’adapter aux décisions de la justice, il faut aller plus loin pour interdire l’usage de l’anglais dans toutes les communications, du secteur public, comme du secteur privé. Ce n’est tout de même pas demander grand chose que s’assurer du respect de la langue officielle de notre pays, d’autant plus que cela ne nuira à personne. Et il faudrait sans doute également instaurer une réglementation plus stricte des choix linguistiques pour des marques ou des enseignes et ne pas permettre qu’Ile-de-France Mobilités intitule un pass Navigo easy à l’avenir, et préfère l’appeler Navigo facile.
Après tout, Nespresso aurait-il eu moins de succès en demandant « Quoi d’autre ? » dans notre pays ? Le respect de notre langue n’est pas une demande extravagante. Ce qui l’est, c’est laisser-faire l’invasion du globish et l’effacement du français dans l’espace public pour satisfaire la volonté d’uniformisation de la planète d’un capitalisme marchand refusant les particularismes nationaux.
121 réactions à cet article
-
Pour combattre l’invasion du globish, il faut éradiquer son principal vecteur de contagion :
Et là, il n’y a ni vaccin ni geste barrière possible ! La seule solution : la stérilisation des locaux contaminés.
-
@Séraphin Lampion
Si vous « combattez l’invasion du globish, » comment vais-je rédiger mon profil ?
Je pense que vous êtes jaloux de sa richesse ! -
@Séraphin Lampion
Il faudrait prévoir des amendes pour les agences de publicité,
ou encore mieux une taxe de 1000 euro sur chaque mot angais publié dans un document français multiplié par la diffusion. -
@Et hop !
Bonjour Et hop !!!
La pub, dont on ne parle pas assez, représente effectivement l’un des principaux vecteurs de nos maux majeurs, dont celui-ci !!!
Le bourrage de cranes médiatique politiquement éhonté auquel nous devons, en autres, la désignation de personnalités telles que MM. Sarkozy, Hollande ou Macron à la présidence, n’est d’ailleurs qu’une forme de pub des plus agressives et les plus socialement condamnables.
Et bravo à l’auteur pour cet important article. -
@Parrhesia
-
Mon pauvre facta non verba au profil trendy,
il faudra mettre un petit mot explicatif pour tous ces « intellectuels » n’ayant pas deviné que ton profil était une caricature ! -
@Séraphin Lampion
Pour combattre l’invasion du globish, il faut éradiquer son principal vecteur de contagion : Macron
N’importe nawak, supprimer Macrotte et un remplaçant prendra le relais immédiatement. Vous verrez la suivante, elle ne fera pas mieux...
Cette trahison nous vient tout droit des sociétés dites secrètes qui contrôlent les médias et qui nous ont imposé la Ripoublique.
-
@Gaulois gaulliste
alors faut faire quoi ?
attendre Godot ? -
@Gaulois gaulliste
c’est ce qu on appelle une condition nécessaire mais pas suffisante !
-
J’ai comme l’impression que l’écriture inclusive est faite pour nous éloigner de la langue française au profit du globish
les chef·fe·s ou bien the leaders
-
@Séraphin Lampion
Ce qui est bizarre, c’est que le Poudré, quand il parle anglais, le parle (comme on dirait) comme une vache espagnole.
Ce mecton qui a glandé chez Rothschild parle anglais comme un lycéen français. -
« La France a donc besoin d’une nouvelle loi pour rétablir le français comme seule langue de communication de notre pays. »
Une loi de plus ? À quoi ça sert si la volonté du grand nombre fait défaut ? L’affaire relève de la politique la plus fondamentale : de la volonté du Peuple quant à ce qu’il entend rester ou devenir.
-
@rogal
la volonté du peuple... et le matraquage des courtisans de l’empire, ça fait de l’artillerie lourde, tout ça !
-
@rogal
« la volonté du grand nombre »
Je dois être le seul à ne pas avoir été consulté (- : -
@rogal
il suffit d’appliquer la loi qui existe.
Tout document ou acte administratif qui n’est pas exclusivement rédigé en français est nul. Les fonctionnaires qui les produisent commettent une faute.
La nouvelle carte d’identité française est nulle.
-
@facta non verba au profil trendy
Encore faudrait-il qu’il y ait volonté partagée et forte, j’en suis bien d’accord. -
@Et hop !
Vrai, mais ça ne règlerait qu’une petite partie du problème.
Et pourquoi donc la loi actuelle n’est-elle pas appliquée sans faille ? -
@Et hop ! S’il fallait renouveler la mienne, je REFUSERAIS celle dont on a ici un spécimen.
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-histoire-consiste-ordonnance-villers-cotterets-5579/
Pour rappel, l’article 111 est toujours opérationnel. -
@babelouest
Ordonnance de Villers Cotterêt amendée du Décret du 20 Juillet 1794 :
« Le décret du 2 Thermidor (20 juillet 1794) sanctionna la terreur linguistique. C’est à partir de ce moment que les « patois locaux » furent pourchassés. Cette loi linguistique donnait par ailleurs une bonne idée des intentions des dirigeants révolutionnaires, dont Maximilien Robespierre (1758-1774) faisait partie »
« Quelques jours après l’adoption du décret de Robespierre, le 28 juillet, sous les acclamations de la foule, Maximilien de Robespierre était guillotiné place de la Révolution (aujourd’hui : place de la Concorde), avec son frère Augustin, Saint-Just, Couthon et 17 autres de ses partisans ; dans les jours suivants, 80 de ses partisans furent exécutés. En raison de la chute de Robespierre, le décret sur la langue française fut suspenduen septembre, jusqu’à la diffusion d’un nouveau rapport sur cette matière par des « comités de législation et d’instruction publique ».
http://www.la-pratique-du-breton.org/revolution-et-idiomes.html -
Je me suis tapé l’eurovision, et sans particulièrement aimer la chanson de notre française, j’ai trouvé chouette que la France et la suisse chantent en Français. Et j’ai été attéré de voir que la Grèce, la Serbie, la Bulgarie étaient représentées par des sortes de putes (surtout la Serbie) à la mode américaine chantant en anglais.
Notre française toute simple, chantant habillé, pas fardé comme une nenette qui ferrait le tapin... On prend conscience, qu’on est un pays singulier. Et j’ai aimé ça.
Je ne sais pas comment le public Serbe a réagi en découvrant les trois trainées qui représentaient leur pays mais c’était assez pathétique de vouloir cloner Lady Gogol ou Britney Sputes.
-
@Buzzcocks
Et en plus, tous ces opportunistes, ils ne maitrisent même pas la langue du taulier ! lien
-
@Séraphin Lampion
Vous savez, les locuteurs du globish, qui provoquent le rejet des amoureux de la langue française, provoquent exactement le même rejet de la part des amoureux de la langue anglaise.
Parce que le globish détruit autant, si ce n’est plus, la langue de Shakespeare que le français.
En fait, ce sont des acculturés qui parlent tout au plus 400-500 mots de mauvais anglais ou de mots supposés anglais. Un ado des banlieues difficiles, avec ses 600 mots de français, a un plus riche vocabulaire qu’eux, y compris Macron, le soi-disant cultivé, enfin, selon la presse aux ordres. -
Bonjour, amiaplacidus
Bien vu !
La principale victime du globish est en effet la langue anglaise car les formes d’expression de cet anglais international se substituent peu à peu à la langue d’origine dans de nombreux domaines.
Cela dit, le français n’est guère mieux loti ! -
@amiaplacidus
de toutes façons, la langue dominante n’est pas l’anglais, mais l’américain, via Hollywood et tout ce qui tourne autour du monde des affaires.
Un exemple : Tibihesse Edioukécheune -
@Buzzcocks
Les années où le concurrent (ou la concurrente) français(e) chantait en français et perdait, nos médias ne manquaient pas de leur reprocher de n’avoir pas chanté en anglais. -
-
L’Académie française vient de s’exprimer à propos d’easy. Cela influencera-t-il la décision du tribunal ?...
-
L’anglais ne fait plus partie des langues des membres de l’UE depuis que le Royaume Uni a repris sa liberté.
Donc on se demande comment l’anglais peut être imposé par l’UE à la France.
-
À Et hop !
L’anglais est la langue des Élites, ils n’en connaissent pas d’autres. C’est donc aussi la langue de l’UE, forcément. -
@Croa
Les irlandais ils parlent quelle langue déjà ? -
@pipiou2
Les Irlandais parle le gaélique, une langue d’origine celte. -
@amiaplacidus
Oh p’tain, un lapsus clavis, lire : « Les Irlandais parlent le ... »
-
@amiaplacidus
Oui, enfin, tous les Irlandais ne le comprennent pas, et c’est quand même l’anglais qui domine.
Cette vidéo date de 2013, mais la situation n’a pas dû changer beaucoup depuis :
Can Irish People Speak Irish ? (Gaeilge or Gaelic) // Clisare
https://www.youtube.com/watch?v=PXhDlYREJyo -
Bonjour, mursili
Vous avez raison, les locuteurs du gaélique sont minoritaires en Irlande. Seul l’anglais est compris de tous !
-
@Et hop !
« L’anglais ne fait plus partie des langues des membres de l’UE depuis que le Royaume Uni a repris sa liberté »
Le prétexte est que l’anglais reste une langue officielle de l’Irlande, la vraie raison est que, bon gré mal gré, c’est la langue véhiculaire internationale. Sur une carte d’identité, un douanier de tout pays la comprendra. -
Bonjour, Eric F
100 % d’accord avec ce commentaire.
-
il est aussi extrêmement choquant qu’il y ait le symbole de l’UE sur les cartes d’identité étant donné que les individus ne sont ni membres ni citoyens de l’UE.
L’UE n’est qu’un traité international entre plusieurs État, exactement comme l’OTAN, l’OMC, l’ONU, le GATT, l’OMS.
C’est comme si on mettait le symbole de l’OTAN et de l’OMC sur les cartes d’identité, c’est révoltant !
-
@Et hop !
« C’est comme si on mettait le symbole de l’OTAN et de l’OMC sur les cartes d’identité, c’est révoltant ! ».Ne vous inquiétez pas, on y vient, on y vient.
-
Bonjour, Et hop !
Ah bon ! vous n’êtes pas citoyen de l’UE ? Moi si !
Pour mémoire, un citoyen était à l’origine l’habitant d’une « cité » (une ville). Le mot s’est étendu aux habitants d’un pays. Rien n’empêche qu’en terme d’usage il soit utilisé au niveau de l’UE de la même manière que le drapeau de l’Union flotte sur toutes les mairies. -
@Fergus
Et vous êtes citoyen de l’OTAN ?
Les membres de l’UE sont des États, pas des personnes.
-
À Et hop ! « que les individus ne sont ni membres ni citoyens de l’UE. »
C’est vrais, ce ne sont que des sujets, ce qui suffit à justifier l’auréole étoilée de l’UE sur leur carte. -
@ Et hop !
Contrairement à l’UE, l’Otan n’intervient pas dans le processus politique législatif de notre pays !
N’oubliez pas que les directives de l’UE sont élaborées par la Commission sur les orientations du Conseil européen où siège le président français, coproducteur de ces textes.
Dès lors, de facto, nous sommes tous des citoyens européens, et cela que l’on s’en félicite comme moi, ou que l’on s’en désole comme vous. -
@Fergus
Parce que le président de la république française siège au Conseil européen, ça rend tous les Français citoyens d’un État qui n’existe pas ?
Vous prenez vos désirs pour des réalités.
Il n’existe pas d’État fédéral européen, par contre il existe un État impérialiste américain qui a créé l’UE pour dominer les États-nations européens après 1945, imposer son droit et son commerce, et piller leurs richesses. La plupart des hommes politiques sont sélectionnés et formés comme Young Leaders, c’est-à-dire comme serviteurs des intérêts américains, et ensuite investis pour être élus.Beaucoup de Français sont des cloportes qui collaborent à la colonisation et au pillage de notre pays.
Les seuls membres de l’UE sont des États, comme à l’ONU, à l’OMS, à l’OMC.
Vous n’êtes pas plus citoyen de l’UE que de l’ONU.
De toutes façons il n’existe pas plus de peuple européen que de langue européenne, un État européen serait un État anglo-saxon, avec langue anglaise, droit anglo-saxons, etc.
Si c’est ce que vous voulez, allez vivre aux USA.
-
Bonjour, Et hop !
Il n’existe pas plus d’état européen des 27 qu’il n’existait d’état français des 13 régions actuelles au 18e siècle !
Quant aux peuples qui composent l’Europe, ils ne sont pas moins proches actuellement que ne l’étaient les Bretons, les Basques, les Occitans, les Corses, les Savoyards, les Alsaciens ou les Flamands au 18e siècle !!!
Oui, je suis favorable à des Etats Unis d’Europe.
Et ne me parlez pas des USA : ma culture est européenne, pas étasunienne ! -
@Fergus
vous avez remarqué comme moi, que les Bretons, les Basques, les Occitans, les Corses, les Savoyards, les Alsaciensparlent tous une même langue.
Vous vouez quelle langue, pour des zétazunis d’Europe ? -
-
@Fergus
je suis favorable à des Etats Unis d’Europe
Vous calquez l’organisation d’un pays neuf, créé de toutes pièces les USA à un continent européen qui a une histoire de plusieurs millénaires, des nations, des langues, des cultures, ... et je passe sur toutes les différences en termes de vision sociale, sociétale, économique, ... Voyez ce qui s’est passé en URSS, ce pays ne tenait que par une autorité forte du PC, de l’armée ... . A sa mort, les nations ont revendiqué et obtenu leur indépendance.
Il n’existe pas de citoyenneté européenne, il n’y a aucune perspective au-delà d’une zone de libre échange et de circulation des personnes, éventuellement d’une monnaie. Au contraire même, je parierais pour une moins envahissante intégration.
ma culture est européenne,
Non, vous êtes de culture française. Que vous partagiez des valeurs avec d’autres nations ne vous transforme pas en européen, vous restez français, vous pensez, vous réagissez, ... en tant que tel.
-
@Fergus, bonjour,
« Et ne me parlez pas des USA : ma culture est européenne, pas étasunienne »
Pourtant, Fergus, les USA ont été créés par des Européens !
Au fil des siècles, ils ont dévoyé notre culture et ils n’ont pas du tout été imprégnés par la culture indigène qu’ils ont méprisée.Finalement, tout cela, est de la faute des Anglais, nos ennemis héréditaires !
Mais ces Anglais, ils sont bien « Européens » ! Ils auraient bien, d’après vous, une « culture Européenne » !
Votre raisonnement ne tient pas. Je crois qu’il n’y a pas de « culture Européenne ». Il y a une culture Française, Allemande, Hollandaise, balkanaise, etc...
Et pour authentifier mes dires, j’ai, moi, une culture Cévenole !!! Et vous, je crois, bretonne...
-
@Fergus
« vous n’êtes pas citoyen de l’UE ? Moi si ! »
-
Bonsoir, Francis, agnotologue
Vous avez remarqué comme moi, que les Suisses — qui, pourtant, appartiennent à la la plus ancienne démocratie du continent — ne parlent pas la même langue ! Or, et je peux en témoigner pour bien les connaître, ils n’y a pas plus patriotes !!!
-
Bonsoir,,Eric F
Il n’existe pas non plus de mot pour désigner un habitant du Royaume-Uni, si ce n’est britannique qui ne s’applique normalement qu’aux habitants de Grande-Bretagne. Même cas, inversé, qu’« européen » !!!
Et ne parlons pas des Américains, habitants tout à la fois des USA et du continent.
On peut faire dire tout et son contraire aux gentilés ! -
@Fergus
Fergus vient de découvrir un concept , autour d’un mot . C’est mignon et peut être utile dans le futur pour taper sur les prolos de souche. -
Bonjour, cevennevive
Ma culture n’est pas « bretonne », elle est beaucoup plus complexe.
Ma culture est constituée des modes de vie auvergnat et breton, de musique classique allemande et italienne, de musique pop-folk anglaise et irlandaise, de littérature de la majeure partie des pays européens, de peinture française, flamande et néerlandaise, de théâtre français et anglo-saxon, de cuisine française et italienne.
J’ai pensé à vous il y a quelques jours alors que je crapahutais du côté de La Garde-Guérin et des gorges du Chassezac.
-
@Fergus
Moi, m culture se limite aux tomates ; courgettes et haricots. -
@Fergus
Et au Vatican, ils parlent latin ?
Je demande à Arias -
@Fergus
Les habitants du Royaume Uni sont officiellement appelés les Britanniques, le terme « british » dépasse le cas de la seule île principale de Grande Bretagne pour désigner l’ensemble du royaume, ainsi, on a parlé de « Brexit ».
Ref :“British citizen” is actually the correct official term for a citizen of the United Kingdom«
Le terme ’’européen’’ s’applique à tous le continent, et ne peut s’appliquer spécifiquement aux citoyens des pays de l’UE. Ceci étant, il est considéré au niveau de l’UE que la citoyenneté dans l’UE est une citoyenneté »par supersposition« à celle de citoyen d’un état membre.Il est vrai qu’il existe des ambiguïtés dans certains cas, comme de parler d’ »américains« pour les citoyens des Etats Unis d’Amérique -on peut, en français, parler d’ »Etats-uniens", mais le terme n’existe pas couramment en anglais-.
-
@Eric F
Franchement, on s’en fout. -
@Francis, agnotologue PAS d’zétazunideurop’
-
@Fergus : « ma culture est européenne, pas étasunienne »
Il n’existe pas plus de culture ou de nation européenne que de langue européenne.
Si vous vouliez vous exprimer en européen, ce serait de l’américain ?
Les USA se sont constitué entre des États peuplés de migrants déracinés parlant tous la langue anglaise, après avoir exterminé tous les peuples autochtones avec leurs langues et leurs civilisations.
Le projet de l’Union Européenne est le même : détruire toutes les civilisations, langues et populations nationales, pour les remplacer par des migrants parlant américain.
-
@Eric F : « Ceci étant, il est considéré au niveau de l’UE que la citoyenneté dans l’UE est une citoyenneté »par supersposition« à celle de citoyen d’un état membre. »
Il est considéré par qui ? Par les fanatiques qui voudraient créer un supe État européen.Pour le moment l’UE est un traité international entre des États, les membrs de l’UE sont des États, exactement comme pour l’OTAN ou l’OMC.
Est-ce que vous avez la natioalité otanienne et OMCiste et FMiste, par superposition ?
Vous délirez complètement : l’UE n’est pas un État, donc elle n’a pas de citoyens.
-
All this franco-french crap is so boring. Jesus !
-
-
N’en déplaise aux « rosbeefs » , et d’accord avec l’auteur , il va être temps de mettre en application la loi Jack Allgood ...
-
À Armand Griffard de la Sourdière,
Ce ne sont pas les anglais (le peuple anglais) qui imposent l’anglais partout mais les Élites. -
@Croa
Non uniquement les sous-élites si mal élues.
Les véritables élites parlent un beau Français car pour eux les mots ont un sens. -
Vous pourriez juste éviter d’utiliser le mot « élite » et utiliser le mot « privilégié » à la place, ce serait infiniment plus conforme à la réalité. Cela fait longtemps que nous ne voyons plus de vraies élites en France, elles se cachent ou son ostracisées.
-
Message à avatar Mooney,
La véritable élite de ce pays continue de parler un français soutenu par respect de la langue et de la patrie. Ce critère est un marqueur utile qui facilite pour chacun la reconnaissance des opportunistes du pouvoir et de l’authentique élite.
Respectueusement
-
@Croa
« honni soit qui mal y pense » -
@Armand Griffard de la Sourdière
Quand je dis que l’anglais est la langue des « Élites », c’est d’aujourd’hui que je parle. Il fût un temps, jusqu’à la guerre de 14 je pense, ou le Français était apprécié des élites internationales. -
Sans blague : pourquoi ne pas avoir choisi le Latin au lieu de l’Anglais ? Je remarque que le plus grand nombre de latinistes dans l’U-E, se trouve actuellement en ... Finlande. Eh oui, .... suis sérieux.
-
À wpjo,
D’autant que le latin a été très longtemps langue internationale (après le grec, le latin s’est imposé surtout au moyen-âge.)
Aujourd’hui l’Espéranto serait la mieux comme langue internationale. -
@Croa
Aujourd’hui l’Espéranto serait la mieux comme langue internationale.
n’importe quoi, sans faire de la pub pour l’anglais,en me démerdant un peux,j’aurais plus de chance dans nimporte quelle cambrouse, de croiser qu’elquún qui parle et comprend l’anglais que l’espéranto....de plus avec 3 ou 4 langues on peux tres bien se démerdé mais il faut commencé jeune, et sortir de sa caverne aussi, les billingues ont un avantage certain,quelque soit les langues
-
Bonjour, wpjo
« pourquoi ne pas avoir choisi le Latin au lieu de l’Anglais ? »Pour une raison simple : l’anglais s’est progressivement imposé partout sur la planète dès le 19e siècle grâce aux échanges commerciaux et à la présence des Britanniques sur tous les continents !
-
Bonjour, Croa
L’esperanto est une langue mort-née !
Pourquoi voudriez-vous que l’on abandonne l’anglais qui est une langue vivante implantée sur tous les continents — fût-ce sous la forme dégradée du globish — au profit d’une langue artificielle pratiquée par un tout petit nombre de locuteurs ? Cela n’aurait aucun sens ! -
@Fergus
La carte d’indentité française est faite pour être utilisée en France par des Français, c’est pas un passeport.
On pourrait aussi mettre l’état civil en américain.
-
@Fergus
L’anglais s’est imposé dans le monde uniquement depuis 1945, depuis le début de l’occupation américaine de l’Europe et du japon, avec la création de l’ONU, du FMI, de la Banque Mondiale, de l’OMS, etc...
-
@Et hop !
il était a l’époque victorienne la langue,des échanges et l’est resté apres...il faut plus voir les états unis comme melting pot,la perfide albion,a évolué aussi
Be yourself ; everyone else is already taken
Because To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all.
-
@Fergus qui dit : « ... l’anglais qui est une langue vivante implantée sur tous les continents ... »
Je ne sais pas quelle est votre niveau de connaissance de la langue anglaise.
Pour moi, ce fut pratiquement ma seule langue de travail (l’anglais des Anglais) durant 35 ans, et pourtant, j’ai assez souvent de la peine à comprendre les Hindous parlant anglais ou les personnes vivant dans le sud profond des USA. Alors dire qu’elle est implantée sur tous les continents me paraît un raccourci que je n’emprunterais pas.
Il n’en reste pas moins que l’anglais est utile pour voyager, sans plus. Essayer de trouver dans la rue des gens parlant convenablement anglais au Japon, en Corée, au Vietnam, etc, c’est un peu mission impossible.
-
@ amiaplacidus
« Essayer de trouver dans la rue des gens parlant convenablement anglais au Japon, en Corée, au Vietnam, etc, c’est un peu mission impossible »
Pas tout à fait. Mais c’est en effet difficile.
En réalité, ce n’est pas aux gens ordinaires que je faisais allusion, mais à tous les personnalités influentes, qu’elles appartiennent au monde politique, économique ou culturel. -
@ Et hop !
Non, l’issue de la guerre a été un accélérateur de l’implantation planétaire de l’anglais, pas un déclencheur : le mouvement était déjà assez largement enclenché auparavant.
-
@Fergus le pseudo-anglais n’est que la langue de personnages apatrides.
-
@Fergus
« ... En réalité, ce n’est pas aux gens ordinaires que je faisais allusion, mais à tous les personnalités influentes, ... »C’est bien ce qui a été dit un peu plus haut, le globish est l’idiome de ceux qui pensent faire partie d’une « élite ».
-
Bonsoir, amiaplacidus
Non, de ceux qui par leurs fonctions ou dans le cadre de leurs voyages ont à communiquer avec d’autres chez eux ou à l’étranger. Tous ne font pas partie des « élites » !
-
@L’auteur
Quand on en est à râler parce que les mentions sur la CNI seront en anglais, c’est qu’on a déjà perdu la bataille.
C’était avant qu’il fallait réagir.
Où sont les Gafam français ?
Où est la recherche française ?
Où est la culture française ?
Où est le sport français ?
La Corée du Sud qui était un pays sous développé et colonisé il y a 60 ans fait mieux que nous.
Il y a peut être des questions à se poser qui vont bien au delà des mentions apparaissant sur la CNI ?
Non ?
-
@titi il n’y a pas de Gafam français, et c’est tant mieux, car ils sont les représentants d’une façon de penser tellement éloignée de notre culture que c’en est répugnant.
La culture française est opposée aux manœuvres mercantiles, c’est bien pourquoi ces Grands Personnages Répugnants veulent effacer notre culture. -
@babelouest
Non, ce n’est pas tant mieux qu’il n’y ait pas de Gafam français car leur répugnante façon de penser tellement éloignée de notre culture est devenue, justement, le principal agent de la destruction de cette culture.
Je rappelle, une fois de plus, qu’une exemplaire collaboration européenne (France pour le traitement vidéo, Allemagne pour l’enregistrement) et public/privé (télé publique et Thomson) avait permis la première production mondiale de télévision numérique. A une époque où le président Mitterrand - le modèle des “socialistes“ actuels - n’était intéressé que par la création d’une quatrième chaîne, privée, dont il confiait la direction à un ami personnel, et qui s’installait à Paris dans un studio équipé en matériel... japonais.
-
@Pierre Régnier il ne faut jamais oublier que l’anglo-saxon ne peuse que commerce, le Français non. Dans ce cas-là, ON COUPE LES PONTS avec ces saloperies de boutiquiers. On transforme le tunnel sous la Manche en champignonnière. On ferme les câbles sous-marins reliant le continent avec les îles britanniques.
.
Matériel japonais : je pouffe quand je me souviens du bazar qui s’était produit, quand TOUS les magnétoscopes japonais devaient être dédouanés par les DEUX douaniers de Poitiers, qui avaient eu pour consigne de ne pas se presser plus que d’habitude.... -
J’ai finalement pas trop compris pourquoi cette réputation des Quebecquois comme des fervents défenseurs de la langue de Molière alors ils parlent super bien anglais et ne se gênent pour utiliser des anglicismes.
En France c’est plutôt l’inverse : par snobisme con con on fait du globiche (les pubs de Renaut ... des horreurs) mais on cause anglais comme une vache espagnole
-
@Olivier Perriet
Meuhh non !
-
@Olivier Perriet
moi j’ai rencontré des québecoi que je ne comprennais pas,pendant plusieurs jours on a parlé anglais,entre les accents pour se comprendre,c’était surtout moi qui ne les comprennais pas,mais on a bien rigolé et en plus ils exagéraient,fuckers
-
@Xenozoid
Il est vrai que pour comprendre les Québecois, il faut une période d’adaptation à leur ancien vocabulaire, leurs expressions et à leur accent. -
Je le constate chaque jour, un mot « anglais » ou pire un mot « anglicisé » fait toujours plus « classe », plus « moderne », quel que soit le milieu auquel on s’adresse.
Le Français ça fait trop « louzeur », c’est pas « coule » pour le « bizenaisse », que tu cherche un « dileur » ou un « sponsore ». C’est tellement « haze bine » que s’en serait presque « vinetaije ».
-
@eddofr
Seul un type qui n’a rien d’intelligent ou d’utile à dire s’exprime à un auditoire francophone en anglais, pour masquer la vacuité de son propos. -
-
À eddofr,
FAUX, le vocabulaire français est bien plus précis et plus élégant même si pour toi Le français ça fait trop minable, ce n’est pas bon pour les affaires, que tu cherche un vendeur de drogues ou un mécène. C’est tellement vieillot que s’en serait presque genre entre-deux-guerres. -
@Croa
Le Français est très précis, la meilleure preuve est que les lois écrites en anglais peuvent être interprét"es de façon différente.
Pour eddofr, t’es sur que c’est pas du 2eme degré. -
À troletbuse,
Oui c’est du second degré mais ma réponse ne s’adresse pas qu’à lui. Sa présentation du langage des élites est amusante mais on rit sans comprendre ce qu’ils racontent. Traduit en français c’est marant comme c’est simple en réalité. -
La carte d’identité n’etant pas obligatoire je n’ai pas ce problème... !!
-
Pour avoir voyagé quelques fois à l’étranger, ne parlant pas du tout la langue du pays, l’anglais m’a servi pour se faire comprendre. Ce n’est pas rien.
Maintenant le « globish » n’est qu’un snobisme idiot surtout quand les mêmes mots existent dans notre langue, genre « Fake-News » = Fausses informations« , parfaitement stupide de dire »fake-news« .
Les »banlieues« s’exprimaient en verlan fut une époque (maintenant je ne sais plus), le vrai »parigo« en argomuche voire le louchebem,les snobobo-gauchisant en globish... C’est »in« .......faillait qu’il se trouve eux aussi une »langue".
-
« Il souligne que le choix de l’anglais revient « à se placer sous l’hégémonie symbolique du monde anglo-saxon ... »
Si ce n’était que symbolique ... ! Il s’agit bien de l’hégémonie économique et idéologique portée par le globalisme anglo-saxon : pas pour rien que l’€urope n’a - sous prétexte d’efficacité »managériale« - de cesse de substituer aux architectures institutionnelles, juridiques et judiciaires, cadastrales et notariales, ... héritées du code Napoléon et répandues bien plus largement qu’en France dans une large part des codes civils et commerciaux européens le pragmatisme carnassier des codes anglo-saxons.
La Pensée Unique néo-libérale ne peut produire toute sa puissance que dans les codes d’une langue tout aussi unique !
»One Ring to rule them all, One Ring to find them,
One Ring to bring them all and in the darkness bind them
In the Land of Mordor where the Shadows lie.’(« Un Anneau pour les gouverner tous, Un Anneau pour les trouver,
Un Anneau pour les prendre tous et dans les ténèbres les lier
Au Pays de Mordor ou s’étendent les Ombres. »
In Le Seigneur des Anneaux, de John Ronald Reuel Tolkien« ... et rappelle qu’Emmanuel Macron est prompt à un tel comportement, lui qui avait choisi la langue de Shakespeare pour s’exprimer à Berlin en janvier 2017. »
Aucune surprise dans les options ultra-libérales de Mutilator 1er, mandaté par ses riches sponsors à la réduction à vulgaire « start-up » de la République des Droits de l’Homme et du Citoyen - ce dernier étant ramené dans la foulée, et sous peine d’exemplarité mutilatoire à l’attention des récalcitrants protestants en gilets jaunes de leur « dignité » citoyenne, au rang des « gens qui ne sont rien ».Si conformément au dogme du progressisme sociétal et de sa « cancel culture »,notre très immature et narcissique petit Monarc n’hésite désormais plus à proclamer sa candide et très puérile ambition de « déconstruire l’histoire » - plus fort encore que la girouette de Neuilly, se vantant en son temps de rien moins que vouloir « refonder le capitalisme » !) - ni l’historique contentieux nous opposant depuis proclamation de la loi salique à la perfide Albion, ni le procès de Jeanne d’Arc qu’Anglais brulèrent en Rouen ne sauraient suffire à justifier l’insigne insulte de l’auteur à la langue de Shakespeare et Tolkien assimilant cette dernière au globish bredouillé avec enthousiasme par nos « managers » En Marche vers Nulle Part et autres €urocrates !
Des guerres ont été déclarées, et à mon sens à raison, pour bien moins que çà !En vous présentant mes respectueuses salutations !
-
@Samson
Si l’identité, la langue et la culture françaises méritent tout notre respect, l’identité, la langue et la culture anglaises — que je ne confonds en aucun cas avec le globish pratiqué par nos « managers »— le méritent tout autant.Évitons donc de confondre torchons et serviettes !
-
Avec un taux de réussite de 100% au « baccalauréat »... à quoi bon faire les difficiles. Tout ce qui se passe est dans l’air du temps.
Recensez tous les personnages talentueux disparus et, si mal remplacés ( à mon goût ) quantitativement et qualitativement et, vous aurez le vertige...
Et le Grand remplacement n’est pas pour arranger les choses, il « se place » naturellement, logiquement ajouterais-je...
N.B. en suivant hier le face à face des deux « phénomènes » Zemmour / Einthoven, je me suis demandé combien d’habitants suivaient l’Émission, comprenaient les nuances argumentaires, les arrières pensées, les non-dits.
-
Réforme des retraites : le départ à 64 ans refait surface.
L’Elysée songe à une grande conférence sociale au début de l’été pour dévoiler les contours d’une nouvelle réforme des retraites. Le système à points serait abandonné, mais le recul de l’âge légal de départ est à nouveau envisagé.
-
@BA
"Réforme des retraites : le départ à 64 ans refait surface.«
Ben tiens !
Si Rome ne s’est pas construite en un jour, les meilleurs admirateurs de belges de notre très immature et narcissique petit Monarc et ses tristes prédécesseurs ont — après avoir, au nom de la noble lutte contre le »sexisme« , aligné les retraites féminines sur les retraites masculines plus tardives - retardé leur âge des 65 ans initiaux à 67 ans, les objectifs €uropéens convenant d’à terme »harmoniser« cet âge à 70 ans pour l’ensemble de l’Union.Chaque chose en son temps ! Et si donc la question n’est pour l’heure abordée, nul doute que d’autres acquis sociaux comme les congés payés — grevant intolérablement sinon »notre" compétitivité, à tout le moins les marges de ses toujours plus avides actionnaires et contrevenant ainsi au dogme sacré de la Sainte Croissance — ne se voient dans un avenir plus ou moins proche eux à leur tour remis en cause.
TINA, et patience donc !
-
Je suis d’accord avec l’article sur la nécessité de réintroduire des contraintes sur l’utilisation de la langue française dans la communication publique ...et dans la terminologie courante (par exemple, on dit désormais « coach » à la place d’entraineur sportif, etc.). Le cas des « slogans » et sigles des marques françaises est tout à fait représentatif de l’anglicisation. Un autre aspect concerne les musiques d’accompagnement des pubs, très majoritairement en anglais.
Le bon exemple (déjà cité par d’autres intervenants) est celui du Quebec qui francise plus largement que nous les termes, (même le titre des « feuilletons » américains, par exemple : « person on interest » -> « une personne d’intérêt »).
Cependant, ce n’est pas la même chose que le « bilinguisme » sur certains documents pouvant avoir une portée internationale, aussi je ne suis pas choqué par la « carte d’identité » qui illustre l’article (c’est déjà le cas du passeport pour la même raison).
Même si c’est un sujet périphérique, la « notation inclusive » entre dans ce cadre, il ne s’agit pas d’une langue prononçable et lisible par tous, cela doit être exclu de la communication publique.
-
@Eric F
nécessité de réintroduire des contraintes sur l’utilisation de la langue française dans la communication publique ...et dans la terminologie courante
Cela me semble un brin utopique, la langue est un domaine qui a toujours mis en avant l’usage. Je crois plus à des propositions faites par exemple par la Délégation Générale à la langue française qui est en charge de fournir des listes de mots dans les domaines techniques, l’industrie, ... Peut être faudrait-il donner plus de visibilité à cet organisme, unanimement reconnu pour la valeur de ses contributions.
Les contraintes qui seraient mis en place serait des lignes Maginot qui seraient assez facilement détournées. De plus, je ne suis pas sûr que notre droit puisse aller au-delà de la généralité dans ce domaine : L’article 2 de la constitution définit seulement la langue : le français, mais quel français. Il me parait impossible d’aller au-delà, sauf à figer la langue, lui interdire toute évolution, et surtout par l’incapacité à dire ce qu’est LE français.
Le bon exemple (déjà cité par d’autres intervenants) est celui du Quebec qui francise plus largement que nous les termes, (même le titre des « feuilletons » américains, par exemple : « person on interest » -> « une personne d’intérêt »).
Reflexe assez naturel pour un ilot francophone dans un océan anglophone. C’est une volonté pour ne rien concéder, une position défensive assez compréhensible. Mais assez éloigné de notre position au cœur de la francophonie.
Même si c’est un sujet périphérique, la « notation inclusive » entre dans ce cadre, il ne s’agit pas d’une langue prononçable et lisible par tous, cela doit être exclu de la communication publique.
Vous avez raison sur le « point-médian » qui introduit une distorsion entre ce qui est écrit et ce qui est lu. Il faut admettre tout de même que la féminisation des noms de fonction et l’accord de proximité sont des évolutions plutôt bienvenues.
-
@Aristide
« la langue est un domaine qui a toujours mis en avant l’usage »
-
@Eric F De flemme souvent, passe encore pour nous autres citoyens lambda, mais ceux qui utilisent la langue au quotidien, journalistes et pubeux, pourraient faire un effort de vocabulaire et de précision, car coach remplace certes entraîneur et préparateur, mais aussi précepteur, répétiteur, maître, voire gourou, et j’en oublie. Du coup, nous, les lecteurs ou auditeurs, oublions aussi notre vocabulaire, et il faut faire de gros efforts pour retrouver ces mots « désuets »
-
@Eric F
Si la règle impose d’employer un terme « français » dans la communication publique (non seulement officielle mais dans les média ...et les pubs), alors l’usage s’instaurera dans le langage courant. Par exemple, le vocable « texto » a fini par prévaloir pour « SMS », mais il y a beaucoup d’exemples de tentatives de francisation avortées.
C’est bien ce que je dis, on ne peut forcer l’usage par la contrainte ... On peut proposer des alternatives, mais il ne faut pas oublier que le français est une langue vivante en ce sens ou comme un organisme vivant elle accepte et rejette ...
-
@Aristide on notera l’essai raté d’imposer pour le courrier électronique mèl.... alors que pas mal de nos compatriotes ont adopté le mot québécois courriel : il y a même une association de défense de la langue française qui s’en est emparée.
-
@Aristide
la langue est un domaine qui a toujours mis en avant l’usageOui et non, il ne faut pas confondre deux choses. Pour les choix terminologiques je suis d’accord. Mais pour le choix entre deux langues, c’est bien une question politique. Autrefois dans les écoles en Bretagne on écrivait « interdit de cracher par terre et de parler breton ». Allez donc dire à ces gens-là que c’est l’usage qui a fait disparaître le breton...
-
@Eric F
Cependant, ce n’est pas la même chose que le « bilinguisme » sur certains documents pouvant avoir une portée internationale, aussi je ne suis pas choqué par la « carte d’identité » qui illustre l’article (c’est déjà le cas du passeport pour la même raison).La carte d’identité n’est pas un document international, contrairement au passeport, justement. Ce n’est pas pour rien que les passeports de tous les pays ou presque ont des formats identiques, avec seulement la couleur de la couverture qui change, alors qu’en matière de carte d’identité on voit tout et n’importe quoi.
-
Les ricains, c’est simple : Ils sont partout en mode subliminalement ou pas intrusif...
et quand je dis partout, c’est pas que sur les cartes d’identité et dans la pub, J’en ai eu la preuve mercredi sur le marché avec la vendeuse de produits d’asie, qui soudain me demande avec un grand sourire (pour endormir le chaland surement) :
« Name ? »
Nan mais Quel culot ! je vois pas en quoi ca la regarde comment je m’appelle !
C’est qu’on me roule pas comme ca dans le ketchup moi, on ne m’anglicise pas à l’insu de mon gré !
Du coup j’ai trimballé fissa mon kadi chez Momo, un sacré lascar soit dit en passant. Le temps d’attacher mon clebs, y’avait quasi plus de tajine, une vraie razzia !
Bon il en restait un chouiya, pas de quoi faire la nouba, certes mais bon, c’est qu’un dét... euh un détour.
Là dessus Momo m’offre un caoua pour que je me remette de mes émotions. « Relativise » qu’il me suggère il y a plus grave, L’a pas tort, y’a pas de quoi devenir maboul et filer chez le toubib non plus... « C’est juste inquiétant » que j’lui répond bien calée sur son sofa ( oui, Momo lui ses clients et particulièrement bibi, il en prend soin, leur pose pas des questions indiscrètes, ca nan. Bosse pas pour l’oncle Sam lui !)
C’est que momo, quand il me voit, il me dit toujours : « Ah bibi te voilà ! »
C’est pas kif kif partout, heing....... ;)
-
@Loatse
j’ai pas tout compris à propos de votre aventure au marché de votre localité .Je doute que la vendeuse asiatique vous aie demandé votre « name » alors que peut-être faisait-elle tout simplement la promo des « nems » (un des fleurons de l’art culinaire viet-namien
où alors c’est du second degré de votre part pas facile à déceler .
-
Une carte bilingue est un problème ? la plupart des pays l’ont dèja depuis bien longtemps, comme ici en Belgique.
-
@confiture C’est une question politique ; démocratique : l’anglais langue de l’UE n’a fait l’objet d’aucun vote, aucun débat à l’Assemblée ni au Parlement européen. De souveraineté également, c’est une carte Nationale d’identité 2. pratique : aucune étude comparative entre les langues (l’anglais est un des moins bons candidats à cause de sa phonétique irrationnelle). de mépris des citoyens : on nous a vendu l’Europe avec l’égalité des langues, puis avec trois langues de travail (Fr-angl-all) et maintenant l’anglais alors que la GB a quitté le navire. S’ajoute donc le ridicule !
-
@confiture cela n’a vraiment rien à voir : il s’agit là de faire passer en force une langue qui n’est même pas maternelle sur AUCUN des pays d’Europe continentale.
.
Cela fait d’autant mal aux tripes, que le traité de Vienne de 1815, signé entre les vainqueurs de Napoléon, était rédigé en français, seule langue commune aux participants, et selon la coutume depuis au moins 150 ans.....
. -
L’important c’est que France-Inter ait pu présenter - sans honte - les “Journées de la francophonie“ dans son live quotidien, lequel, sur l’écran, a remplacé le direct qui, lui, était beaucoup trop coûteux pour le service public car comportant, non pas une mais deux lettres de plus.
-
Très drôle, ils ont peut-être fait un audit (anglo-saxon, of course) pour savoir combien ils économiseraient !
-
Ca fait un moment que je n’ai plus fait d’article sur le sujet, mais rien n’a changé sinon la progression de l’anglais : la question linguistique reste politique à 99% et pédagogique à 1%. Et les milieux pédagogiques sont toujours à la recherche de la méthode miracle... Naïveté incroyable.
Le premier pas décisif pour l’imposition de l’anglais comme langue commune de l’UE (encore hypocritement officieuse aujourd’hui), selon moi, c’est la loi française dite d’apprentissage « des » langues étrangères à l’école primaire. Alors qu’il était clair dès le départ qu’il s’agissait d’imposer l’anglais dans l’immense majorité des cas, faute de choix et d’organisation structurelle du choix. On a fait de l’enfumage avec les régions frontalières, un zeste d’allemand en Alsace, un soupçon de catalan ou d’espagnol ici. D’ailleurs, l’avant-projet de loi, lui, indiquait nommément l’anglais, point-barre. (Voir les articles de l’époque). Les programmes Erasmus Mundus, itou, privilégiaient l’anglais, poussant les facs à faire cours en anglais pour obtenir des subventions. Et maintenant, on en est là, de plus en plus d’anglais dans l’ES, et la CNI en bilingue angl...
Alia mondo eblas (un autre monde est possible, en espéranto)
-
Il suffirait d’appliquer l’article 2 de la constitution.
Tous des traitres !
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON