ô dignes défenseurs et propagateurs de notre chère langue de Molière ! Académiciens ! Le rôle de votre institution a été de simplifier le français, et de le clarifier, dans son orthographe, entre autres. Mais, mauviettes ! pleutres ! couards ! Ce ne furent que miettes ! goîtres ! canulars !
La langue est simplifiée par vos soins du bout des dois (vous aurez compris doigts bien sûr) microbes après microbes, années après années. J’affirme que notre langue aurait pu être mille fois plus simplifiée, et mille fois plus vite, ne serait-ce qu’en insistant sur la règle du contexte qui nous fait préférer tel mot à son homographe, par exemple ; en supprimant d’innombrables lettres muettes non significatives, en homogénéisant la conjugaison et réduisant les « monstruosités » à apprendre par cœur, etc., etc..
Vous êtes , j’en suis certain, responsables depuis des siècles du délitement du rayonnement du français dans le monde, parmi les langues les plus difficiles sans doute après le russe et l’allemand mais devant l’anglais basique, l’italien, l’espagnol...
N’allez pas pleurez la situation, je vous en supplie. Qui ne voit excès de pudibonderie, manque d’audace, apologie de la complexité comme soi-disant gage de richesse, etc.
Que l’académie française change des règles, des orthographes comme en 90 et, je crois il y a quelques mois — des accents supprimés ! Diantre, fichtre, quelle courageuse audace ! — , puis que les anciennes comme les nouvelles donnes cohabitent pendant plusieurs générations, jusqu’à ce que ne subsiste que le renouveau.
Cordialement