Mélenchon se trompe de complot.
Le complot n’est pas dans l’incident :
— L’odieux attentat islamiste de Mohamed MERAH, pour le premier,
— L’assassinat d’un policier par un criminel récidiviste connu pour son obsession à vouloir « tuer du flic ». L’assassin n’a ni prononcé aucune parole, ni laissé aucun écrit pouvant laisser supposer qu’il était « Islamiste » et n’était pas fiché « S ».
L’EI a revendiqué l’attentat, mais cette revendication n’a jamais été authentifiée et le nom du supposé auteur des faits communiqué par l’EI n’a jamais pu être relié de quelque manière que ce soit à l’auteur réel des faits.
— Et enfin l’agression d’un « vieux » (Paul VOISE) dans son pavillon par deux agresseurs masqués qui n’ont jamais pu être identifiés.
Le complot est dans la manière dont cet incident a été propulsé sur le devant de la scène et « passé en boucle », à l’exclusion de tout autre sujet, par tous les grands médias, et les télévisions en particulier.
A propos de l’affaire Paul VOISE :
« Robert Namias, à l’époque directeur de l’information, concédera quelques années plus tard que le traitement de l’affaire par TF1 relevait de la faute ».
Ce qui choque ce n’est pas qu’il y ait des incidents, c’est que celui qui arrive 3, 5 ou 10 semaines avant les élections soit à peine évoqué alors que celui qui arrive la veille soit littéralement matraqué par les grands journaux télévisés.
Si on voulait « axer » l’élection sur la thématique sécuritaire à l’exclusion de toute autre, on ne ferait pas autrement.