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Commentaire de Hervé Hum

sur Explication d'un texte d'Etienne Klein sur les critères de la vérité scientifique


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Hervé Hum Hervé Hum 14 juin 2021 11:53

@Robin Guilloux

Encore faut-il ne pas se tromper dans la compréhension de la causalité !

Contrairement à ce que vous dites, aucune expérience de physique moderne de la mécanique quantique ne viole la causalité et certainement pas le principe d’incertitude d’Heisenberg. Bien au contraire, la causalité explique très bien ce principe, mais il faut corriger tous les biais issus d’une mauvaise compréhension de la causalité. Disons que l’humain en est encore à une vision archaique de la causalité et est très loin de connaître son infini complexité, même si la science actuelle utilise essentiellement ses moyens.

j’ai un article sous le coude qu’il me reste à terminer et qui traite de la réalité physique (pléonasme), montrant que la différence fondamentale entre la réalité et l’imaginaire, c’est la causalité et elle seule. Dans la réalité, la causalité est l’ordre premier, directeur,permettant l’objectivité, c’est à dire, un lieu commun à tous les êtres, tandis que dans l’imaginaire, c’est l’ordre second, l’ordre premier étant la subjectivité de chaque être ou don, il n’y a pas de lieu commun possible entre les êtres, sauf à passer par la réalité !.

Vous voulez une preuve ? Essayez de communiquer avec qui que ce soit sans établir un langage commun, quelle que soit la forme ? Et essayer de trouver un langage commun qui ne relève pas de la causalité ?

Sachant que l’être n’a de choix que des finalités, buts qu’il se propose d’atteindre, mais pas du ou des moyens, ce ou ces derniers étant le propre, le domaine exclusif, totalitaire de la causalité.

Sans développement de ma part, il y a très peu de chance que vous comprenez ce que j’écris, pourtant, c’est quasiment une tautologie logique.

ici, on est face à un déni du cogito humain, le plus puissant de tous sans doute, car tout être humain, moi y compris, pose de lui même des limites à son propre cogito, lorsque celui-ci le mène là où il ne veut surtout pas aller. Le déni permet alors de faire avec. Ainsi, parler de « sauver la planète », alors même qu’il s’agit seulement de se sauver nous même et où c’est la planète qui peut à tout moment supprimer l’espèce humaine de sa surface, relève du déni pur et simple.

Le déni est une forme d’aberration du cogito humain et il y en a à la pelle !!!.


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