’’La division du travail est en réalité source de solidarité sociale, de
cohésion sociale : dans le même temps qu’elle différencie les individus,
elle les rend complémentaires et c’est pourquoi, selon Durkheim, elle est morale –
elle contraint les individus à vivre ensemble. Avec l’accroissement de
la division du travail, on assiste à une transformation du lien social
et de la solidarité sociale qui accompagne. (Source : Wikipédia’’ citée par Robin Guilloux que je salue ici
L’autre face de la médaille c’est la construction d’une société vulnérable et non résiliente face aux catastrophes et à la perte du lien de solidarité.
« Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient.
Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’État ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas….
C’est parce que l’économie (notamment capitaliste) n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique. » (dernier paragraphe de son excellent ouvrage : "Le Capitalisme est-il moral ?’ édité en 2006 au Livre de Poche, 6 euros).(André Comte-sponville)
La politique a foutu le camp remplacée par le gouvernement (mondial) des zexperts ; et la morale et la solidarité ont foutu le camp avec.