Encore une fois, moquons-nous de ces fadaises (ou sottises honteuses) de « rendre Le vote obligatoire » ou « prendre en compte Le vote blanc » !
Non seulement « Rendre obligatoire le vote (avec bien sûr des sanctions à la clé) est une solution inapplicable » ,
mais bien pire : c’est une grotesque ineptie !
D’abord il faut commencer par bien voir que dans cette expression, ’Le vote’ désigne en fait une élection, et une élection par un système de scrutin très particulier.
Rendre obligatoire ce qui n’a jamais fait l’objet d’une recherche officialisée de consensus auprès de nos contemporains (à savoir l’adoption d’une élection -antidémocratique— plus l’adoption du scrutin très particulier d’une Ve République légitimationnée seulement par nos aïeux)
cela n’a strictement rien de démocratique.
Mais ensuite, même pour ceux qui tiendraient à fermer les yeux sur le honteux dévoiement du sens étymologique et (seul consensuel) du mot « démocratie »,
appeler « vote » quelque chose qui est rendu obligatoire constitue un second détournement malhonnête du vocabulaire !
Etymologiquement, autant que logiquement, un « vote » ne saurait être l’effet d’une obligation (de la peur d’une sanction , ou d’un chantage) puisque cela doit être et rester un voeu , la manifestation d’une volonté (impérativement libre) !
D’autre part la notion de « vote blanc », c’est du grand n’importe quoi !
(un chèque en blanc donné à n’importe lequel de ceux dont on ne veut pas déposer le bulletin dans l’urne ! ...)
alors prendre en compte le n’importe quoi ... !
... voilà qui en dit long sur l’absence inexcusable de réflexion entretenue dans notre pays des Lumières où un Condorcet avait pourtant initié une réflexion mathématique (non prise en compte aujourd’hui encore) sur les vrais scrutins,
et où un auteur de l’essai « du contrat social » avait su expliquer fort clairement la fausseté logique d’un veaute chapeuté par ce qui se nommait alors des "brigues’ !