Il y a encore peu de temps, je me demandais toujours, comment les gens, avant les guerres si meurtrières, ne prenaient leurs précautions, et pourquoi ils restaient, tel des insectes nocturnes, attirés par les lumières qui allaient les faire crever, toutes ailes déployées.
Depuis quelques mois, je comprend !
Je comprend que cette masse gélatineuse, glisse sur du détestable chronique, mais se donne bonne figure, en surface, parce ce que, elle vous entraîne, dans un mouvement, dont vous faites vie, avec votre propre existence, en son sein.
Et vous vous rapprochez inexorablement du moment, du « trop tard », la cataracte bruyante de la grande chute, qui vous prévient :
« vous sauterez avec tout le monde » !
Ce qui veulent, ceux qui ne veulent pas, ce qui aident et ceux qui combattent.
Peu importe ! Le temps perdu des réflexions, des combats, des idéologies, n’est pas du même acabit, que celui de nos horloges.
Insouciants, ou éclairés, vision à court terme, ou chevauchant des espérances illusoires. Ce temps compté, additionné par la somme de nos actes, ne connait pas de marche arrière. Vous devez boire le calice jusqu’à la lie.
Le revers de manche, qui marque le fond du calice, est ce qui doit être, afin de réalimenter de nouvelles espérances d’avenir.
Avec une page de plus, de ce que nous appelons béatement « Histoire ».
« Histoire » que nous apprenons si bien, sans jamais comprendre qu’elle s’adresse à nous, aujourd’hui, tout comme elle est la légende (sens : ce qu’il faut savoir )des
« Avants nous ».
Sommes nous devenus si orgueilleux de notre tête raide, que nous ne puissions comprendre que l’histoire en a fait plier plus d’un ?
De bien piètres tapissiers, l’ont repeinte, d’idées novatrices, libérales, s’évertuant à nous seriner que, « ce que nous avons fait, n’est plus à refaire, si nous voulons avoir une chance de progresser ».
Oui, nous progressons, dans le contraire, mais en résultat d’une finalité, somme toute identique, qui se répète en un autre lieu, avec des personnages similaires !
Non, nous n’avons rien appris, autant en malappris notoires, qu’en illuminés branchés.
Oui ! Le câble d’alimentation de la raison est bien trop court, pour une telle autonomie, souhaitée.
Nous sommes plutôt tributaire d’un manque d’élasticité d’idées.
Celles qui nous permettent d’atteindre une dimension supérieure, même si le recul .......est douloureux .