@ Fergus

J’aime bien cet article, car il fait bien ressortir que cette modification « culinaire » reste quand même plus flagrante en ville.

Qu’il soit offert aux gens des possibilités de manger des mets en provenance du monde entier est tout de même sympa, j’ai moi même de très bon souvenirs de plats provenant de Pays ou je ne mettrais jamais les pieds.

C’est vrai que la restauration en ville s’est profondément modifiée, la cause ?

Hormis ce que j’ai écris avant, je pense tout d’abord que le facteur temps est le principal coupable, mettre les pieds sous la table et déguster pendant son heure de repas un bon produit (sans être dans un restaurant gastronomique) est tout d’abord un plaisir et prends un certains temps, plus que que de dévorer un bout de pain dans lequel est mélangé, l’entrée, le plat et le dessert, pas encore le café (pour des raisons technique je pense)...

Temps qui semble manquer de plus en plus en « ville » ou zone dense d’habitation, terres d’emplois !

C’est aussi générationnel je pense, instillé progressivement, dès le plus jeune âge, ou le repas du matin doit être rapidement avalé, avant d’aller à l’école, les deux parents « travaillant » d’abondant pétales, croquettes, etc.. sont déversés dans un liquide chaud, en lieu et place d’une collation amoureusement préparée par la Maîtresse de maison.

Alors peut être que quelques génération plus tard, le repas s’est trouvé transformé en un acte « nourricier uniquement » prenant peu de temps en remplacement d’un acte nourricier et plaisant, le plaisir de la table en fait.

Et puis j’ai souvent vus, des personnes « déjeunant », discutant tout en regardant en permanence leur mobile (s’étonnant parfois de leur silence momentané à cette heure), il est évident que là, ce qu’il y a dans l’assiette doit être essentiellement nourrissant mais sans plus. Je pense que bientôt il sera mis au point un concept ou la personne choisira son emballage contenant sa ration, le placera dans un dispositif la rendant consommable et le consommera sur place un peu comme certaine personnes évoluant en tenue bariolé ou regardant notre planète de très haut, le must have sera la ration à emporter autoréchauffante ou le cachet qui permettra de maintenir pour l’individu une productivité constante.

Bref, il est vrai que cette restauration d’un autre genre s’empare des villes de Province de la douce Bretagne en passant par les Charentes, le Sud Ouest, etc..

Mais comme je l’ai écrit c’est plus fréquent en zone dense. Habitant un terroir, ou le nombre de canards et d’oies sont plus nombreux que les habitants, je l’ai bien remarqué dans la Préfecture et sous Préfecture. 

Me déplaçant encore assez souvent, je constate aussi que majoritairement les restaurants dits « traditionnels » sont plus occupés le midi par les « cotons tiges » ayant le temps ou le prenant que par d’autres générations, qui travaillent elles, d’ailleurs cette génération travaillante lors de ses « vacances ou temps de repos » envahissent aussi les mêmes restaurants le midi.

C’est ce qui me convainc que le temps est un des facteurs principaux de la disparition de notre restauration.et des plaisirs raisonnés de la table !

Nota ;

Je fais fi des problèmes sanitaires qui sont hélas commun et fréquent dans tous les types de restauration, l’amour de la nourriture pour certains ayant cédé la place au pognon.....