« Quelles peuvent être les causes ? »
Une majorité de français commence à percevoir la supercherie démocratique (en attendant qu’elle en comprenne l’impossibilité), cachée derrière le l’illusion du « suffrage universel ».
« le suffrage universel, considéré à lui tout seul et agissant dans une société fondée sur l’inégalité économique et sociale, ne sera jamais pour le peuple qu’un leurre ; de la part des démocrates bourgeois, il ne sera jamais rien qu’un odieux mensonge, l’instrument le plus sûr pour consolider, avec une apparence de libéralisme et de justice, au détriment des intérêts et de la liberté populaires » (Mikhaïl Bakounine)
« ... et que faire ? »
Revenir à un régime aristocratique qui seul, tenant compte des qualités de chaque individu, unique, permet toute élèvation du type humain.
La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, supprime le respect et rend les petits insolents.
C’est ce que nous enseigne la légende de Procuste (l’homme fort et brutal) qui raccourcit les étrangers (hommes faibles et/ou intellectuels) pour les faire entrer dans son lit de fer.
« L’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en quelques mots : le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur mathématique absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir. »
(René Guénon, La Crise du Monde Moderne, Chap. VI, Le Chaos social)
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