@Samson
Oui pour la lignée initiatique. Il y a du symbolisme à foison dans les textes. Notamment l’Apocalypse que — comme par hasard — l’institution ecclésiale ne comprend pas du tout — et pour cause c’est un texte ésotérique bourré de symbolisme kabbalistique comme astrologique que seul quelqu’un au fait de ces disciplines peut débusquer bien évidemment..
Mais on ne peut exclure aussi une certaine dégradation de la lignée initiatique elle-même puisqu’elle ne s’inscrit pas dans un paradigme cyclique comme en Inde par exemple..
Quoi qu’il en soit il y a quasi contradiction entre cet ésotérisme chrétien et le christianisme de masse..
Comme il y a contradiction entre l’ésotérisme juif (Kabbale essentiellement) et le judaïsme classique.
Pour ce qui est de l’évangile de Marie on peut signaler aussi dans les textes canoniques officiels la même dialectique homme/femme à propos des deux baptêmes. Celui d’eau a été opéré par Jean le Baptiste un ascète homme vertueux alors que celui de feu a été opéré par Marie de Magdala, ancienne prostituée, la veille de la Passion sous la forme de l’onction de l’huile parfumée..
Nul doute qu’il y a là un beau parallèle — une belle dialectique même — entre deux attitudes spirituelles fort différentes..
Naturellement l’Eglise de Rome a zappé complètement le deuxième baptême pourtant explicitement cité dans les textes. Il a survécu toutefois dans l’onction des Rois au moment du sacre.
Evidemment il y a là la traditionnelle dialectique du symbolisme des eaux et du feu mais faut pas demander à Rome de vous expliquer en quoi cela consiste..
Rome ayant tout miser sur le croire aux dépends de la compréhension profonde puisque religion de masse...