@pemile
Un variant peut avoir des mutations dans sa partie non structurelle, il peut également être recombinant. Tout ne se joue pas au niveau de la spike. Donc, la vaccination ciblée sur la spike et associée à des adjuvants toxiques ou à des cellules génétiquement modifiées, crée une réponse immunitaire acquise sur tous les variants indistinctement. Mais en fait, c’est une réponse trompeuse, car le vaccin conditionne le système immunitaire à cibler tous les variants avec spike, même si ceux-ci n’ont pas la toxicité associée à l’adjuvant ou à la création de cellules dégénérées et génétiquement modifiées par le vaccin ARNm.
De manière naturelle, le système immunitaire « déselectionne » les virus posant des problèmes métaboliques en suscitant une forte réaction immunitaire, tandis qu’il « sélectionne » les virus posant moins de problèmes, du fait d’une moins forte réaction immunitaire. C’est mécanique. Il y a sûrement plus de nuances et de complexité, mais grosso modo, un virus plus dangereux sera moins sélectionné qu’un virus plus inoffensif, qui aura ainsi plus d’opportunité de circuler, tout en étant sous le contrôle du système immunitaire, et donc de remplacer les virus plus dangereux dans l’écosystème.