@Legestr glaz
Le glucocentrisme est une vision très réductionniste de l’alimentation et de son rôle dans la maladie et la santé. Ce qui importe réellement c’est la globalité de l’aliment : « est-il ultra-transformé ou est-il dans son état le plus naturel ? ».
L’organisme biologique a évolué pendant des milliards d’années et a basé tout son système métabolique de santé sur la base d’aliments peu transformés, et non des aliments raffinés et industriellement transformés. Ce n’est donc pas par hasard que les maladies dégénératives ont explosé depuis le début du XXe siècle avec l’avènement de l’agro-industrie alimentaire et la surabondance d’aliments raffinés et caloriques, particulièrement ceux d’origine animale.
Le simple fait que le lion produit sa propre vitamine C et qu’il est carnivore, indique que l’être humain n’a pas à baser son apport protéique ou calorique sur les produits animaux, car sans vitamine C, qui est produite par les végétaux, nous mourrons. Et ce ne sont pas des compléments de vitamine C ajouté à des produits animaux qui font une bonne santé, mais le pattern alimentaire global avec de vrais aliments.
Concernant la vitamine B12, elle est produite par des bactéries présentes dans le sol, et c’est l’ensemble de la chaîne alimentaire qui en est aujourd’hui déficiente. Pour preuve même les animaux d’élevage normalement herbivores se font souvent supplémentés du fait qu’ils ne mangent plus une alimentation naturelle. Les singes mangent des mouches et même un peu d’excréments et ont leur B12 de cette manière. Nous, êtres humains, avons développé des habitudes d’hygiène en nous « civilisant ». Avoir éventuellement à se supplémenter en B12 de temps en temps, ou alors via la supplémentation industrielle de certains produits alimentaires, est manifestement moins risqué que de manger comme des animaux.