@Clouz0-
Merci de votre commentaire argumenté.
Il se trouve que si, il y a une très bonne corrélation entre le taux d’obésité et le taux de mortalité du COVID. Loin de moi l’idée de stigmatiser nos amis obèses ou de faire de la grossophobie, mais le surpoids est un excellent marqueur de l’état général de santé de la population, et donc du niveau d’efficacité de ses défenses immunitaires. Rien que de parfaitement naturel là-dedans.

Je n’ « insinue » pas que l’ "industrie pharmaceutique agit vite et uniquement pour son seul intérêt financier« , je l’écris noir sur blanc. Vous n’êtes pas d’accord avec cela ? Vous pensez qu’il arrive à l’actionnaire d’un industriel de se dire, un beau matin : »oh ! je vais prendre une décision qui n’est pas dans mon intérêt financier«  ? Après, la recherche de l’intérêt financier coïncide la plupart du temps avec l’intérêt général : effectivement, l’incitation à développer un nouveau traitement qui réponde à un besoin sanitaire est une chose positive. Mais lorsqu’il y a conflit entre intérêt financier et intérêt général, pensez-vous que le système capitaliste va choisir le 2ième au détriment du premier ? Or, ce sont ces situations qui doivent normalement être contrôlées par les régulateurs. On sait que ce n’est pas le cas, puisque ceux-ci sont privés des moyens de contrôle nécessaire et ne peuvent dans les faits s’appuyer que sur les données que veulent bien leur communiquer les labos.

Sur les vaccins en général... Je crois que vous confondez deux choses bien différentes : les maladies très dangereuses, avec un risque de mortalité ou de handicap élevé pour les jeunes en bonne santé : polio, tétanos, rage, fièvre jaune... Pour ces maladies-là, oui, la vaccination générale et l’éradication de la maladie est utile, je ne suis pas un anti-vaxx primaire. Mais pour des maladies bénignes pour la majorité et qui ne sont menaçantes que pour une minorité, il ne sert à rien de vouloir les »éradiquer«  : il faut protéger les plus vulnérables, bien sûr, et si la vaccination de ces personnes répond à cet objectif, très bien ; mais pour le reste, laissons les virus circuler au sein de la population en bonne santé, parfaitement capable de se protéger par ses propres moyens immunitaires. 

Avec le COVID-19, on est de toute évidence dans le 2ième cas, celui d’une maladie peu grave, voire désormais bénigne, pour laquelle il suffirait de protéger la minorité de gens vulnérables. La vaccination généralisée et le projet d’ »éradication" de ce virus n’ont aucune justification scientifique. Et donc, faire pression sur les gens en bonne santé pour qu’ils se vaccinent est non-scientifique, illégitime et illégal. Et les menacer de privations, de discriminations ou de répressions est du chantage pur et simple (forcer les gens à faire quelque chose contre leur gré par des moyens de pression illégitimes).

Bref, votre discours serait parfaitement raisonnable, et je le soutiendrais, si on parlait d’Ebola ou de la Peste Noire. Mais là on parle d’une grosse grippe, voire maintenant d’un gros rhume ! Hello !! Vous pouvez faire la différence ?