@NICOPOL
J’admire votre parfaite connaissance du futur et de l’évolution de ce virus !
« Avec le COVID-19, on est de toute évidence dans le 2ième cas, celui d’une maladie peu grave, voire désormais bénigne, pour laquelle il suffirait de protéger la minorité de gens vulnérables. »
Ça c’est une photographie à l’instant T. À ma connaissance, et sans être aucunement un spécialiste, le virus ne cesse de muter et il ne me semble pas impossible de penser que l’une ou l’autre des futures mutations pourra, elle, s’avérer beaucoup plus redoutable que celles qui ont précédé.
Il y a d’un côté la contagiosité et de l’autre la dangerosité. Si demain nous nous retrouvons avec un variant très contagieux, qui s’attaque aussi aux plus jeunes et aux personnes en excellente santé et qui soit potentiellement beaucoup plus mortel, votre belle théorie s’écroulera.
En soi ce n’est pas très grave car ce n’est que votre théorie et elle ne nous engage à rien.
Ce serait par contre particulièrement grave si les autorités en charge de la santé publique se mettaient à raisonner comme vous le faites, et que demain, alors que nous aurions pu facilement nous protéger en nous vaccinant le plus possible, nous devions constater, impuissants, la forte létalité d’un nouveau variant.
Je ne sais pas qu’elle est la probabilité d’une telle évolution du virus mais d’après ce que j’ai pu comprendre elle existe.
Alors, en prenant cela en compte, je préfère nettement avoir des autorités sanitaires et gouvernementales qui prennent ce risque en considération plutôt que des laxistes irresponsables.
D’une manière générale il me semble qu’il est et qu’il sera toujours préférable de bloquer un virus le plus rapidement possible.
Tout le contraire de votre plaidoyer antivaxx.