L’apprentissage de la soumission inconditionnelle se fait malheureusement très tôt dans l’enfance et est profondément ancrée chez beaucoup d’adultes. En particulier le respect de la « loi » , l’Etat de droit (le droit d’une minorité à imposer tout et n’importe quoi à la multitude) est général.
Certes, il nous faut bien un cadre commun nous fixant des limites pour le bien commun.
Mais il nous faut aussi considérer que les lois humaines ne sont que ça, à savoir que les circonstances aidant elles peuvent être en contradiction avec des valeurs intemporelles, alors qu’elles ne sont que le reflet d’une époque avec ses névroses et ses croyances collectives.
Ici, ce sera la déportation si on ne porte pas l’étoile jaune et là 135€ d’amende si on n’arbore pas le masque sur le visage dans une rue déserte, quand pas une étude ne peut justifier le bénéfice d’un tel geste en extérieur. La loi peut être parfaitement arbitraire et même en contradiction totale avec des valeurs morales ou éthiques bien supérieures pour chacun.
Quel pourcentage de la population est pour la PMA pour les couples homosexuels par ex ?
Il ne faut jamais hésiter à dire à celui qui nous qualifie d’« hors la loi », que si nous la respectons globalement comme outil de gestion sociale, nous ne pouvons la respecter sur un point particulier et pourquoi.
On peut penser que cela ne changera rien, mais courber l’échine sans mot dire (maudire) ne peut que justifier l’injustifiable.
Nous avons vu beaucoup d’arbitraire décidé au doigt mouillé lors de cette épidémie et des libertés individuelles majeures foulées au pied pour un bénéfice au mieux dérisoire au pire inexistant. La passivité est toujours mauvaise conseillère pour un pouvoir tenté par la dérive autoritaire et nous laissant assumer toutes les conséquences de ses décisions.