On peut dire aussi que l’humain : nais(sen)t, vi(ven)t, cherche(nt) de quoi se nourrir, tente(nt) d’échapper aux
prédateurs, cherche(nt) un partenaire pour assurer la pérennité de
l’espèce et meur(en)t. Il n’y a pas d’impasse dans le monde vivant, ça
passe ou ça casse.
Non ?
Pourquoi le religieux plutôt que le spirituel si vous pensez que le paragraphe ci-dessus ne concerne pas l’espèce humaine ? Et même !
Le religieux a fonction de faire subir dans la tolérance, au sens supporter ; la spiritualité est notre spécificité ; on revient humblement aux mots de Jung dans les années cinquante : se réconcilier avec son inconscient, en insistant sur le fait qu’une société qui avait perdu le sens du sacré se perdait... ça fait soixante dix ans !!
D’un autre côté je ne crois pas que nous n’ayons jamais perdu le sentimental et l’émotionnel, sauf sans les sphères de pouvoir, de la science, de la loi, de la médecine, de l’instruction... vous me direz, ça fait tout, certes, mais la population en souffre bien parce qu’elle n’a pas perdu ses bases.
Il faut que l’Homme se reconstruise avec toutes ses composantes : le corps, santé, joie, jouissance, l’esprit, libre, créatif, en adéquation avec le monde, le mental qui cadre, le rationnel qui encadre. Une mue quoi.
Le religieux, malheureusement pour lui peut-être, ça sent la naphtaline et l’encens, la poussière et quelques relents de perversions...