@Ecométa
C’est déjà le cas !
Dans la pyramide des besoins, dite « de Maslow »,
il n’est pas question d’ »inférieur » ou » supérieur » au
sans hiérarchique, mais au sens spatial. La satisfaction des besoins figurant dans
les degrés qui se situent en bas de la pyramide (faim, soif, sexualité,
sommeil, élimination et sécurité) est nécessaire au fonctionnement des sociétés
humaines. Ce qui n’est pas souvent perçu dans l’allégorie de Maslow, c’est que
personne ne peut satisfaire les besoins figurant dans les degrés situés en haut
de la pyramide (accomplissement de soi, estime, confiance et respect de soi,
reconnaissance et appréciation des autres, besoins d’appartenance et d’amour, affection
des autres) si ceux du bas ne sont pas satisfait ?
C’est la raison pour laquelle la représentation pertinente de cette image est une pyramide à degrés qui
figure un escalier et non pas, comme on le voit souvent, une pyramide tu »
Khéops », bien lisse.
Dans cette théorie, il n’est dit nulle part que les besoins
des degrés les plus élevés doivent être satisfaits pour tout le monde. Il s’agit
d’un outil sociologique, pas politique.
D’ailleurs il suffit de constater la conjonction de la
pratique culturelle et de l’appartenance à une classe sociale dans l’histoire
pour le vérifier.
(je sais, Epictète était un esclave, mais dans l’antiquité
un esclave pouvait être un précepteur ou un intendant de domaine, et un hommes
libre pouvait être un berger. La correspondance entre « droits » et « condition
sociale » était différente de ce que nous connaissons et nous échappe bien
souvent).