• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Vendredi on rase gratis

Vendredi on rase gratis

Qu’ils soient employés ou patrons, ils travaillent tous gratuitement pendant au moins un jour par semaine, pour le captal. On le savait déjà, du moins depuis que le philosophe Karl Marx avait découvert le pot aux roses, mais maintenant c’est une expérience islandaise grandeur nature qui le démontre.  

Pendant la durée de l’expérience, entre 2015 et 2019, les 2,500 fonctionnaires de la ville de Reykjavik avaient successivement réduit leur temps de travail de cinq à quatre jours par semaine, tout en préservant le niveau de leurs salaires. Fait significatif, le niveau de la productivité s’est légèrement amélioré, dû aux effets positifs sur la santé physique et psychique des employés.

Ce n’est bien-sûr pas un hasard que cette expérience a été mise à exécution dans la fonction publique, car, contrairement au secteur privé, le secteur public paie ses salariés l’équivalent de leur productivité, n’ayant pas à tenir compte du coût du capital, sauf au cas où il serait forcé d’emprunter aux banques pour combler un déficit budgétaire, causé éventuellement par une politique fiscale, favorisant le capital plutôt que le travail.

L’économiste britannique John Maynard Keynes, « co-architecte » de notre système économique et monétaire, concocté en 1944 par les Etats-Unis et la Grande Bretagne dans la station de ski huppée de « Bretton Woods », prédisait déjà que l’humanité finira par travailler quinze heures par semaine seulement, grâce au progrès. Il avait bien-sûr raison, en théorie du moins. Seulement, il a dû être un des seuls savants de sa profession à ne pas considérer le capitalisme comme une fin en soi.

On en veut pour preuve l’énorme succès en librairie du dernier livre, paru en 2018, de l’anthropologue et militant anarchiste américain, David Graeber, « bullshit jobs », maître de conférences à la « London School of Economics » jusqu’à sa mort l’année passée, ouvrage dans lequel il met à nu l’inefficacité du monde du travail contemporain et la fable propagandiste des milieux économiques et universitaires de la notion de la productivité. 

Marx faisait déjà une distinction entre main d’œuvre productive et main d’œuvre improductive. Le capital, faisant appel à une main d’œuvre productive, dans le but d’extraire une plus-value, a également besoin, dans le but de maintenir une administration cohérente, de compétences, indirectement liées à la production, de facto non-profitables.

Dans une économie de plus en plus automatisée, grâce au progrès technologique, la part de la main d’œuvre productive a tendance à diminuer et celle de la main d’œuvre improductive à augmenter, donnant libre cours à la prolifération d’une bureaucratie tentaculaire, du style des régimes communistes, ce qui du point de vue de la profitabilité du capital investi pose problème. Le manque à gagner qui en résulte, le captal le récupère dans les marchés financiers, continuellement alimentés à cette fin par les banques centrales et les banques commerciales, par des moyens, dépassant largement la valeur réelle produite par l’économie. 

En d’autres termes il y a de moins en moins de gens qui travaillent réellement et le but de les maintenir au travail est autre que celui de garantir la productivité de l’économie.

Sur une question au sujet d’une éventuelle assurance maladie publique pour tous les américains, l’ancien président Barack Obama, répondit : « Mais, que ferions-nous de ces millions de gens qui travaillent actuellement pour les compagnies d’assurance privées » admettant implicitement que l’enjeu n’est pas tant l’amélioration de l’efficacité du système de santé ni celle de l’économie per se, mais plutôt le souci de garder les gens au travail, id sous-contrôle. En effet, une population qui disposerait de suffisamment de temps pour méditer sur le sens de son existence constituerait une menace pour le système ?

Toujours est-il, la part productive de la main d’œuvre étant successivement remplacée par des machines, elle continuera tout de même à produire des surplus, au détriment de l’environnement, pour générer encore des profits pour le capital investi, pendant que de plus en plus d’emplois se créent dans la bureaucratie, nécessitant de nouvelles formations, parfaitement inutiles, dans les domaines du droit commercial, la finance et le marketing, pour ne nommer que quelques-uns, dans le seul but de garder les gens au travail. 

Pour sa survie, le capitalisme doit s’adapter, et il le fait avec une résilience remarquable, comme il l’a prouvé à maintes reprises à travers sa brève Histoire. Pour surmonter la baisse du pouvoir d’achat, dû au transfert des gains de productivité vers le capital, il a inventé le crédit, le crédit à la consommation en l’occurrence, créant, notamment aux Etats-Unis, le berceau du capitalisme dérégulé, mais également, dans une moindre mesure dans le reste du monde occidental, un niveau d’endettement historique. L’endettement exorbitant des ménages, conjuguant simultanément avec celui des entreprises et de l’état, font que la marge de manœuvre conjoncturelle par les pouvoirs publics est quasiment réduite à néant, malgré les prévisions optimistes que font miroiter les « experts » actuellement pour anesthésier l’opinion publique.

Les temps où les Etats-Unis gardaient dans leur trésor à la célèbre base militaire de Fort Knox une quantité d’or suffisante pour permettre à la terre entière d’échanger des dollars contre le précieux métal à un prix fixe sont révolus depuis la levée de la convertibilité du dollar en or par le Président Richard Nixon en 1971. Ayant réglé la note du coût exorbitant de la guerre du Vietnam par la création monétaire, le reste du monde commençait à douter de la solvabilité des Etats-Unis. Certes, l’or, comme n’importe quelle autre denrée, n’ayant qu’une valeur subjective la valeur de la monnaie en circulation devrait plutôt représenter la valeur des produits et services générés par l’économie. Seulement, quand elle représente un multiple de l’économie réelle, ce qui est le cas actuellement, le pouvoir d’achat, crée par les gains de productivité, est ainsi délibérément anéanti.

Pour ces raisons, le fait que l’humanité cherche actuellement à venir à bout des dégâts environnementaux irréversibles en se servant des recettes d’une idéologie qui les a occasionnés, est tout aussi absurde que de pointer du doigt les milliardaires et les entreprises multinationales pour ne pas s’acquittent de leurs impôts.

Le capitalisme se trouve en phase terminale et ce qui suivra s’appellera autrement. 


Moyenne des avis sur cet article :  3.6/5   (15 votes)




Réagissez à l'article

45 réactions à cet article    


  • amiaplacidus amiaplacidus 12 juillet 2021 08:14

    Je n’aurais pas mieux dit.

    Relire « Le droit à la paresse » de Paul Lafargue.


    • Fergus Fergus 12 juillet 2021 11:55

      Bonjour, amiaplacidus

      Même Sicco Mansholt, le très libéral néerlandais un temps président de la Commission européenne — avait compris cela. Il était même partisan au plan sociétal d’un « droit à l’oisiveté » lié à l’établissement d’un revenu universel. 


    • Loatse Loatse 12 juillet 2021 08:43

      "Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, le partage dans l’allocation du temps entre travail et loisir s’effectuait au profit de ce dernier.

      Dit autrement, en cas d’augmentation de salaire, par exemple, les travailleurs préféraient réduire leur temps de travail (donc maintenir inchangé leur revenu mais augmenter leur loisir) plutôt que travailler davantage pour augmenter leurs revenus, au détriment du temps consacré au loisir.

      Aux alentours des années 1750, dans les régions les plus développées (Angleterre, Provinces-Unies, France du Nord, etc.), l’arbitrage s’inverserait. Voth examine plusieurs raisons possibles mais celle qu’il retient relève de ce qu’il appelle « les sirènes de la consommation ».

      https://www.cairn.info/revue-historique-2012-3-page-609.htm


      • Clark Kent Lampion 12 juillet 2021 09:06

        « Le capitalisme se trouve en phase terminale et ce qui suivra s’appellera autrement. »


        Corporate ?

        Keynes n’est pas le seul « savant à avoir eu raison... en théorie seulement. ».

        Anna Arendt est aussi dans ce cas d’une certaine manière. La notion de « totalitarisme » qu’elle a forgée et qui a été illsutré par Huxley et Orwell trouve son accomplissement actuellement non pas dans le monopole de l’économie par l’état, mais par l’exclusion totale de l’état de la sphère économique et, de plus en plus, de ses prérogatives dites « régaliennes ». Santé, sécurité et même défense militaire passent progressivement au secteur privé, et les lobbies dominant deviennent des monopoles.

        Ce qui se trouve en phase terminale, en f=effet, c’est l’utilisation de l’état par une classe dominante pour servir ses intérêts. Cette classe sociale s’est diversifiée elle-même entre productifs (industriels) et improductifs (financiers). E c’est cette dernière catégorie qui a décidé de se passer des services du secteur public appelé à disparaitre.

        Le voyage de Bronson dans l’espace en est une illustration : même ce domaine-là devient privé. La rivalité pour s’approprier la lune ne sera pas entre les USA, la Russie et la Chine, mais entre Virgin et Tesla.

        C’est une illustration de l’analyse de Naomi Klein sur le développement du secteur privé qu’elle nomme « corporate ».


        • Ecométa Ecométa 12 juillet 2021 12:23

          @Lampion

          Je pense, que dans leur grande magnanimité : ils vont l’appeler « Crédit social » !
           
          Dans la « Grande réinitialisation », le « Great-reset » , la propriété privée c’est terminée : tous les biens seront loués... c’est ce qui est prévu !

          Seules les « Grandes firmes internationales » pourront posséder !

          Après le capitalisme de grand-papa (que l’on va finir par regretter), après le capitalisme financier et le capitalisme d’État à la chinoise ; voici venu le temps du capitalisme exclusivement entrepreneurial affairiste !

          Il y a d’ailleurs un bon bout de temps que nous ne faisons plus réellement de l’Économie mais essentiellement de l’Affairisme !  


        • Ecométa Ecométa 12 juillet 2021 12:47

          @Ecométa
           
          Actuellement le capitalisme financiariste occidental se trouve surtout en phase avec le capitalisme à la chinoise ; il y a comme un « alignement des planètes », une conjonction horoscopique, avec un satellite nommé le « crédit social » à la chinoise !

          Comment tenir le peuple : par un permis à point et mauvais point ! Il vous donnera des droits ou vous les retirera ! Il y aura des petits chefs, des brigades, et forcément de la délation : invivable en terme de liberté même simplement sociétale ! 

          E que dire, précisément sociétalement, au regard de la pyramide de Maslow avec ses besoins supérieurs auxquels tout le monde est sensé aspirer : ils seront réservés aux élites dirigeantes !

          Seuls les besoins inférieurs, ceux de première nécessité, seront satisfaits pour les autres ! 
           


        • Clark Kent Lampion 12 juillet 2021 13:49

          @Ecométa

          C’est déjà le cas !

          Dans la pyramide des besoins, dite « de Maslow », il n’est pas question d’ »inférieur » ou » supérieur » au sans hiérarchique, mais au sens spatial. La satisfaction des besoins figurant dans les degrés qui se situent en bas de la pyramide (faim, soif, sexualité, sommeil, élimination et sécurité) est nécessaire au fonctionnement des sociétés humaines. Ce qui n’est pas souvent perçu dans l’allégorie de Maslow, c’est que personne ne peut satisfaire les besoins figurant dans les degrés situés en haut de la pyramide (accomplissement de soi, estime, confiance et respect de soi, reconnaissance et appréciation des autres, besoins d’appartenance et d’amour, affection des autres) si ceux du bas ne sont pas satisfait ?

          C’est la raison pour laquelle la représentation pertinente de cette image est une pyramide à degrés qui figure un escalier et non pas, comme on le voit souvent, une pyramide tu » Khéops », bien lisse.

          Dans cette théorie, il n’est dit nulle part que les besoins des degrés les plus élevés doivent être satisfaits pour tout le monde. Il s’agit d’un outil sociologique, pas politique.

          D’ailleurs il suffit de constater la conjonction de la pratique culturelle et de l’appartenance à une classe sociale dans l’histoire pour le vérifier.

          (je sais, Epictète était un esclave, mais dans l’antiquité un esclave pouvait être un précepteur ou un intendant de domaine, et un hommes libre pouvait être un berger. La correspondance entre « droits » et « condition sociale » était différente de ce que nous connaissons et nous échappe bien souvent).


        • Ecométa Ecométa 12 juillet 2021 15:32

          @Lampion

          « Dans cette théorie, il n’est dit nulle part que les besoins des degrés les plus élevés doivent être satisfaits pour tout le monde. Il s’agit d’un outil sociologique, pas politique ».

          Globalement il s’agit de « besoins fondamentaux », qui valent donc pour tout un chacun sans distinction de quoi que ce soit !

          Personnellement, j’y vois pourtant là, sociologiquement et pour tout un chacun, un progrès en termes d’Humanité : de Principe d’Humanité ! Une sorte de sens de l’histoire humaine qui doit être en mesure de progresser en ces termes !  

          Il faudrait tout de même être cohérent, avoir un minimum d’entendement, de bon sens et d’intelligence ; la science économique, les sciences économique car elles sont pléthores comme autant de moyens à mettre en œuvre, sauf à être dictatoriale, nazie et fasciste, tout comme la science politique… les sciences politiques ; ces sciences ne peuvent pas se départir des autres savoirs qui enseignent l’Humanité dont la sociologie, la psychologie et aussi d’une science politique qui se respecte ! .

          De mon point de vue l’économie est un système de satisfaction des besoins individuels et collectifs, et elle ne doit pas être une science de la satisfaction du seul moyen et surtout des seuls « propriétaires » de ces moyens ; elle doit être une science de la satisfaction de tous les besoins individuels et collectifs sans distinction de classe : étymologiquement et réellement une règle d’ensemble ! 

          Il faut une unité du savoir qui visiblement n’existe pas, et loin s’en faut ! Cette unité ne peut se faire que dans un savoir au service de l’Humanité et sa division que dans une exploitation de cette Humanité pour la seul satisfaction des moyens mis en œuvre et surtout de leurs propriétaires quels qu’ils soient  !


        • Clark Kent Lampion 12 juillet 2021 15:49

          @Ecométa

          Ce qu’on appelle « sciences économiques » sont des idéologies.


        • Loatse Loatse 12 juillet 2021 10:33

          « Le capitalisme se trouve en phase terminale et ce qui suivra s’appellera autrement. »

          A mon humble avis, cela s’appelera « la grande crise », qu’en à savoir sur quoi ca va déboucher ???... Dés lors que le capitalisme a utilisé ses moyens de productions issus de la nouvelle technologie pour réduire à son minimum sa masse salariale, le déclin s’est accéléré.

          Pourquoi se gêner d’ailleurs puisque ce sont les actifs restants qui rémunèrent ceux qui perdent leur emploi ou n’en trouvent pas.

          perso, je croyais en un sursaut des populations, le jour ou ceux ci ont été « invités » à devenir leur propre caissière... Par solidarité je faisais même la queue, quitte à attendre longuement devant les quelques caisses restantes et lorsqu’on me priait d’aller à une caisse automatique, je répondais bien fort : « Si je fais ca, demain vous serez à votre tour remplacées.

          Autant brasser des moulins à vent !

          Des quidam venaient dans le magasin de mon amie, essayer des vêtements afin non pas de les acheter, mais de commander le même modèle sur internet sans avoir à le retourner par erreur de taille... Evidemment, au bout d’un temps, elle a fermé son magasin.

          Le »Capital« prospère grâce à la perte du sens de la solidarité de nos sociétés dites modernes, Il prospère sur la paresse (se faire livrer ce qu’on peut trouver non loin de chez soi), il prospère grace à l’envie/la jalousie (ah ce voisin qui vient de s’acheter le dernier modèle de voiture, de smartphone et semble vous narguer et cet autre qui a pourtant les même moyens que vous, mais possède un canapé dernier cri* etc.. etc..). Je retrouvais parfois ces derniers certes pourvu du dernier modèle »qui en jette« mais dont l’épouse en était réduite à payer ses courses en bons alimentaires délivrés par la mairie !

          *Remarquez moi je m’en fous, je récupère l’autre canapé »démodé" mais encore en très bon état posé sur le trottoir...

          Mais par contre, l’état de la planète transformée en poubelle géante y compris les océans, ca je ne m’en fiche pas.


          • Fergus Fergus 12 juillet 2021 11:50

            Bonjour, Bruno

            Il est évident que la solution est dans la réduction significative du temps de travail.

            Elle permet , en effet (comme le montre le cas islandais), une meilleure productivité liée au bien-être amélioré des employés.

            Elle permet en outre d’améliorer encore plus ladite productivité en remettant des demandeurs d’emploi au travail dans le cadre global d’un volume d’heures constant.


            • Pierre 12 juillet 2021 12:14

              Ben oui, la révolution est toujours pour demain matin et ceux qui ont connu le communisme ont bien remarqué qu’ils étaient alors bien plus heureux et riches...


              • Clark Kent Lampion 12 juillet 2021 12:18

                @Pierre

                je croyais que ce serait plutôt un soir


              • Aristide Aristide 12 juillet 2021 12:22

                Le capitalisme se trouve en phase terminale et ce qui suivra s’appellera autrement.

                Avec cela, démerdez-vous.

                J’aime bien les marxistes qui prévoient la fin du capitalisme et qui non pas vu la fin de l’expérience communiste basée sur les mêmes concepts. 




                • charlyposte charlyposte 12 juillet 2021 13:06

                  @Aristide
                  Et donc : on fait quoi sieur la science ?


                • amiaplacidus amiaplacidus 12 juillet 2021 16:14

                  @Aristide
                  Ce que vous appelez « expérience communiste » n’était (n’est, pour la Chine et quelques autres) que du capitalisme étatisé.

                  Strictement rien à voir avec des producteurs libres et possédant leurs outils de production.


                • Ecométa Ecométa 12 juillet 2021 12:28

                  Et si on faisait réellement de l’Économie au sens complexe du terme, étymologiquement de « règle d’ensemble » : de l’économie sociétale comme la nature réelle de l’économie !

                  Ceci en lieu est place d’une économie positiviste technoscientiste réduite au seul capital et à son corollaire l’affairisme !


                  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 juillet 2021 12:57

                    « Le capitalisme se trouve en phase terminale et ce qui suivra s’appellera autrement. »

                    J’avais risqué un nom : « Econologie »

                    Mais c’était en 2008.

                    Depuis, pas beaucoup de changé.

                    Pourquoi ?

                    Parce que c’est une modification complète des mentalités.

                    Et ça c’est pas demain la veille.

                    C’est tellement facile de prendre la bagnole pour ses courses au lieu d’aller à pied. smiley


                    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 juillet 2021 12:58

                      Et ça n’a rien à voir avec le capitalisme.... mais peut-être un goût pour la fainéantise



                    • charlyposte charlyposte 12 juillet 2021 13:04

                      En tout cas la Chine rigole et nous mets la carotte bien au fond ! smiley


                      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 juillet 2021 13:10

                        @charlyposte
                         Ca dépend où et à quel prix ?
                         La Chine n’a pas beaucoup à s’enorgueillir de sa situation.
                         Nous portons un masque ç cause du Covid.
                         En Chine on porte le masque depuis bien plus longtemps. 
                         


                      • charlyposte charlyposte 12 juillet 2021 13:16

                        @Réflexions du Miroir
                        Le masque en Chine et au japon est davantage contre la pollution ambiante.


                      • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 juillet 2021 13:19

                        @charlyposte
                         Exact. Je n’ai pas dit le contraire.
                         Tout est à relier à la pollution et au CO2. 


                      • JC_Lavau JC_Lavau 12 juillet 2021 14:29

                        @Réflexions du Miroir : « et au CO2 ». Ah ? Vous démontrez cela comment ?


                      • zygzornifle zygzornifle 12 juillet 2021 14:42

                        Avec ce gouvernement on sodomise gratis ....


                        • sylvain sylvain 12 juillet 2021 15:05

                          huxley l’avait prédit il y a déja près d’un siècle, un des roles principaux de l’état sera d’occuper les inutiles . Pour cela son gouvernement créait tout simplement de l’activité factice ou évitait d’améliorer la productivité . Le tout étant de fournir une certaine dose d’activité salarié aux citoyens .

                          La réduction du temps de travail ou le salaire universel semblent des pistes à exploiter, mais qu’en sera t il d’un humain qui a le temps de découvrir la bonne vie, ira t il travailler dans les ignobles conditions actuelles de la production ?? non, à coup sur . Peut être y aura t il des artistes, des gens qui écrivent des bouquins ou font découvrir le yoga mais il n’y aura personne derrière les caisses de magasin ou les chaines de production .

                          Ce n’est pas pour rien que les personnes qui sont pour le salaire universel sont a peu près tous des oisifs ou des riches . Les autres savent très bien qu’ils vont au boulot par contrainte, et qu’ils n’iraient pas autrement.

                          Par conséquent, cette transition sociale nécessite de revoir tous les modèles de production dans le but principal de les rendre attractifs, intéressants . Pas sur que l’efficacité y survive . On se retrouverait alors dans un monde ou il y a pas mal de boulot, mais ou il est intéressant . Ce serait peut être pas si mal


                          • Fergus Fergus 12 juillet 2021 16:05

                            Bonjour, sylvain

                            « un des roles principaux de l’état sera d’occuper les inutiles »
                            Vous confondez « inutiles » et non marchandisables, pour reprendre une formulation contemporaine.
                             


                          • zygzornifle zygzornifle 13 juillet 2021 07:45

                            @sylvain

                            son gouvernement créait tout simplement de l’activité factice ou évitait d’améliorer la productivité :

                             5 600 000 fonctionnaires on y est déjà (je ne parle pas des hôpitaux) ....


                          • Lugsama Lugsama 12 juillet 2021 15:12

                            « Ce n’est bien-sûr pas un hasard que cette expérience a été mise à exécution dans la fonction publique, car, contrairement au secteur privé, le secteur public paie ses salariés l’équivalent de leur productivité »


                            C’est surtout que l’Etat paye avec l’argent du secteur privé.. la fonction publique est normalement la pour assurer les services qui justement ne sont rentable économiquement ou considéré comme incompatible avec les règles du marché. Les fonctionnaires sont payés en fonction d’un statut, pas de leur productivité.


                            Par ailleurs on parle de fonctionnaire qui sont autant productif en passant de 40h à 35h, ce qui me fait doucement rire quand comme moi on est passé par quelques entreprises publiques, si c’est comme la France (je ne connais pas Reykjavik ceci-dit) il s’agit de fonctionnaires qui se tournent les pouces 5h de moins par semaine. Dans le privé on embauche rarement les gens pour qu’ils bossent la moitié du temps..


                            • Clark Kent Lampion 12 juillet 2021 15:51

                              @Lugsama

                              « a fonction publique est normalement la pour assurer les services qui justement ne sont rentable économiquement ou considéré comme incompatible avec les règles du marché »
                              qui a décidé ça ?
                              vous ?
                              Moïse ?


                            • jimluno 12 juillet 2021 16:50

                              @Lugsama
                              L’efficacité du privé est démentielle, magique, formidable surtout quand, par exemple, c’est le privé qui distribue les documents pour les élections !


                            • lunatique 12 juillet 2021 17:14

                              @Lugsama
                              Je suis passé par quelques entreprises privées, et j’ai vu dans un atelier où l’on faisait fonctionner des gros moteurs (type bateau ou train) pour validation qu’on avait mis un type tout seul dans une cellule, tellement on ne savait pas quoi faire de lui on appelait cellule les cabines plus ou moins insonorisées dans lesquelles tournaient les moteurs  où on lui demandait de faire des expériences dont on ne se souciait jamais de connaître les résultats. Dans cette entreprise des compagnons reconnus pour leur compétence ne remplissait pas certain soir complètement le carnet des tâches effectuées. Si la journée avait été efficace, productive, ils mettaient des noisettes de côté au cas où le lendemain ils traineraient un peu. Et dans cette entreprise, ça perruquait à mort. Une autre entreprise qui produisait du matériel culinaire avec une grosse vente aux camelots de matériel de deuxième choix produisait du cash comme une imprimerie de la banque de France. Se servaient : le patron pour avoir des fonds de tiroir pour rincer qui devait l’être, le responsable (col blanc) de l’expédition qui s’est bâti une petite fortune, et les employés placés au bon endroit qui trichaient sur le poids en échange d’un bakchich des camelots. Une entreprise du bâtiment, où l’un des directeurs de chantier sortait tôles, sable, ciment, parpaings, tines de peinture par demi-wagon. Et tout ça dans une productivité jamais remise en cause, ah, l’efficacité du privé avec des adeptes des circuits courts...


                            • Fergus Fergus 12 juillet 2021 17:20

                              Bonjour, Lugsama

                              «  l s’agit de fonctionnaires qui se tournent les pouces 5h de moins par semaine »
                              Je ne savais que vous donniez dans l’idée reçue caricaturale.
                              Certes, il y a dans la fonction publique des agents qui ne sont pas surmenés par leur travail ou qui occupent des jobs redondants.
                              Mais cela existe également dans le privé. notamment dans le secteur tertiaire.
                              Jamais ou presque dans les PME et les PMI, mais dans les grosses boîtes.
                              Il y a même des personnes dont les emplois, sans être totalement fictifs  cela exposerait à des risques de poursuites  sont très largement « inutiles » pour reprendre le mot emprunté à un intervenant.
                              Ces emplois, le plus souvent occupés par des « amis d’amis » ou des « parents d’amis », sont en général camouflés sous des titres de « chargé de mission », de « chef de projet », de ’« conseiller » ou d’« auditeur » et définis dans des fiches de poste dont les feuilles de route sont totalement absconses.


                            • Clark Kent Lampion 12 juillet 2021 18:53

                              @Fergus

                              il semblerait même qu’à l’époque où elles étaient 100% étatisées, la SNECMA, EDF et la SNCF fonctionnaient plutôt bien, étaient rentables et innovaient. EDF a même servi à financer autre chose que son propre développement quand les centrales nucléaire ont multiplié la productivité. mais forcément, les fanatiques de la privatisation à tout crin digéraient mal que le budget de la CCAS soit lié au chiffre d’affaires et non pas à la masse salariales cmme pour les CE du secteur privé. L’ironie, c’est que cette décision avait été prise pour éviter d’indexer les ressources de la caisse d’action sociale sur une base que les progressistes d’alors pensaient devoir évoluer avaec l’évolution espérée des salaires.


                            • Hervé Hum Hervé Hum 14 juillet 2021 14:44

                              Pour ces raisons, le fait que l’humanité cherche actuellement à venir à bout des dégâts environnementaux irréversibles en se servant des recettes d’une idéologie qui les a occasionnés, est tout aussi absurde que de pointer du doigt les milliardaires et les entreprises multinationales pour ne pas s’acquittent de leurs impôts.

                              C’est très juste et Einstein avait une très belle formule pour le dire « la folie, c’est de faire toujours la même chose et d’espérer un résultat différent », complété par « on ne peut pas trouver la solution à un problème par le même procédé qui l’a engendré » occasionné. Mais pour expliquer cette forme de folie humaine généralisé et qui n’épargne personne, à commencer par tous ceux qui se disent opposant au système actuel, il faut faire appel à Bossuet, disant en substance « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences », remplacez Dieu par capitaliste et vous saurez de qui ces derniers se « rient ».

                              Maintenant, interrogez vous donc pourquoi vous distinguez les milliardaires et les entreprises multinationales, alors même que les premiers sont les mains qui tiennent les outils que sont les multinationales via l’actionnariat qui est le principal pourvoyeur de nouveaux milliardaires. Or, un outil dépend toujours de celui qui s’en sert, l’inverse n’étant pas vrai, sauf pour les fous. Autrement dit, une multinationale, en tant qu’outil, sert toujours les intérêts de celui ou ceux qui en ont le contrôle, que ce soit un seul humain ou toute l’humanité.

                              Par contre, si l’essentiel de votre article est très juste, vous commettez une faute sur le cas du crédit, parce que vous voyez ce dernier comme un problème, alors qu’il fait partie de la solution, pour tout système autre que le capitalisme cela va de soi.

                              En effet, si comme vous l’écrivez " la valeur de la monnaie en circulation devrait plutôt représenter la valeur des produits et services générés par l’économie

                              " alors, cela correspond très exactement à la monnaie de crédit, puisque l’économie générant des produits et services périssables, donc, crées et détruits, cela correspond bien au principe du crédit qui veut qu’on crée de la monnaie temporairement en fonction des besoin de l’économie, mais qui n’a pas vocation à être thésaurisé (l’énormité de la masse monétaire étant dû à la thésaurisation monétaire, donc, la politique de la planche à billet imposé par le transfert de la richesse dans un seul sens, des pauvres vers les riches). Cette dernière étant la condition du système capitaliste, sans laquelle il s’effondre. Le fait que le crédit soit utilisé à des fins malhonnêtes ne change rien, sinon qu’il faut le sortir du contrôle de ces gens malhonnêtes.

                              La solution aux problèmes posés par le système capitaliste, qui ne peut pas résoudre les problèmes actuels et n’a d’autres solutions que de céder la place à un nouveau système (de nature communiste mais qui ne supprime pas le principe capitaliste, c’est impossible) ou bien de provoquer une profonde et violente régression, la solution passe nécessairement par la fin du dogme de la propriété privé et sa substitution par le principe de la responsabilité. Avec ses avantages immédiats et ses inconvénients, risques à long termes, mais permettant de résoudre les problèmes actuels liés à l’activité humaine et ce, dans tous les domaines.

                              Mais tant qu’une large majorité de citoyens de la planète persisteront à vénérer les causes dont ils déplorent les conséquences, tel le nationalisme, l’épargne et la propriété privé, rien ne pourra changer fondamentalement. C’est une impossibilité physique, mais qui reste toujours une liberté de l’imaginaire.


                              • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 14 juillet 2021 15:09

                                @Hervé Hum
                                Je ne fais pas une distinction entre les milliardaires et les multinationales, je dis seulement que ce ne sont pas eux le problème, mais la logique du système, ni suis-je « contre le crédit » mais je m’interroge sur l’utilité économique de sa rémunération, car la seule utilité de celle-ci et de sa thésaurisation réside dans l’effet de subordination et d’aliénation qu’elle produit, sur les individus dans le cas du crédit à la consommation, et des pays entiers dans le cadre de prêts par le FMI. 


                              • Hervé Hum Hervé Hum 14 juillet 2021 22:15

                                @Bruno Hubacher

                                content de voir que nous partageons le même point de vue !

                                Le problème est effectivement la logique du système et qui ne peut évidemment pas se réformer fondamentalement, seulement modifier sa forme. Mais s’il n’y avait que cela, ce serait relativement facile à casser, le hic, c’est surtout la logique des anti-système, qui ne raisonnement pas par logique propre, mais par réaction à la logique du système. Autrement dit, si les stratèges du système pensent noir, alors, ils pensent blanc et inversement, de telle sorte qu’il est facile de les manipuler et ce, sans qu’ils s’en rendent compte et les placent dans un déni qui en font les pires défenseur du système. J’ai écris un article pour l’illustrer,

                                Concernant le crédit, le problème porte effectivement sur sa rémunération, donc, l’intérêt prélevé qui est une forme d’impôt privé, comme peut l’être les profits. Mais changer de système implique qu’on ne peut plus parler de crédit à la consommation, cela n’a de sens que dans le système actuel qui s’en sert évidemment pour subordonner et aliéner la population. En respectant ce que vous écrivez, cela se traduit concrètement par le salariat, qui n’a pas besoin de « patron », mais de responsabilisation. Le salaire n’est pas propre au système capitaliste, il est propre à une économie fondée sur la division du travail, qui oblige à avoir une unité de compte du temps d’activité dédié à la production, à commencer par celle satisfaisant à ses propres besoins, car un « crédit à la consommation » est sensé répondre à ses besoins. Ceux pour lesquels on est prêt à s’employer ! Mais tout cela n’a absolument pas besoin de propriétaires, de patron, chefs d’entreprises. Bref, ill n’y a de crédit que celui qu’on crée soi même, donc, le crédit à la consommation est égale au débit de production, non majoré d’intérêt, mais au contraire, déduit des gains de productivité (selon des modes de calculs prédéfinies). Etc....
                                 
                                techniquement,changer les règles du jeu économique est, avec les moyens disponibles, très facile et peut être fait quasiment du jour au lendemain. Sans spolier les uns et les autres, mais en relativisant et conditionnant la richesse par rapport à la population totale et non déconnecté de celle ci. C’est à dire, où nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il n’accomplit de devoirs (travail, apport personnel à la collectivité) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

                                La difficulté réelle est du changement de conscience que cela implique comme préalable et là, malgré une relative prise de conscience de l’interdépendance de tous les pays pour résoudre les problèmes globaux et qui implique une gouvernance mondiale, la résistance vient surtout de ceux qui affirment lutter contre le système capitaliste. Car voilà, un raisonnement par réaction ne permet pas de sortir du système, mais au contraire, l’interdit.


                              • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 15 juillet 2021 08:11

                                @Hervé Hum
                                Le mérite de la pensée de Karl Marx est, à mon sens, la mise en évidence de la nature contradictoire inhérente du capitalisme, nature qui mènera inévitablement à son autodestruction. Vouloir le combattre revient donc à lutter contre des moulins puisqu’il à terme, il se rendra obsolète, certes, après avoir dévasté tout sur son passage. Reste à savoir ce qui viendra après. 

                                  


                              • Hervé Hum Hervé Hum 15 juillet 2021 09:18

                                @Bruno Hubacher

                                Certes, Marx à su mettre en évidence des éléments contradictoires inhérent du capitalisme et votre article l’illustre bien. Mais à mon sens, il existe une autre contradiction que Marx ne semble pas avoir vu, j’écris il me semble, car je n’ai pas suffisamment lu Marx pour pouvoir l’affirmer, sauf que je n’ai lu personne en parler.

                                Cette autre contradiction tout aussi fondamentale, c’est que l’inertie du capitalisme le pousse à coloniser toute la planète et à globaliser toute l’économie, chose que l’on peut constater depuis le XIXème siècle, mais il ne peut pas atteindre cette universalité sans se détruire lui même, car sa condition d’existence repose sur le dogme de la compétition, l’état d’urgence permanent qui justifie une classe dominante, celle des « chefs de guerres » que ce soit sur le plan militaire ou économique. Cela veut dire que l’état de paix est un interdit, car cela vide la nécessité du chef et donc ou la collectivité reprend le dessus.

                                Le capitalisme, c’est la consécration de la domination du prédateur humain sur tous les autres, mais à la différence du règne inférieur des autres espèces animales, il ne mange pas sa proie, mais mange son temps de vie en exploitant sa force de travail à son profit. Ce que Marx met en évidence, c’est la méthode moderne du prédateur humain, c’est à dire, via la plus-value. Avant notre époque moderne, l’essentiel de la prédation sur le prolétaire se faisait par le servage, forme de plus-value rudimentaire qu’était la corvée et déjà par l’impôt du noble sur le bourgeois via la souveraineté et le profit du bourgeois sur la population en général via la propriété. Avant cela, c’était l’esclavage du prolétariat.

                                Aujourd’hui, tout est concentré dans la monnaie en raison de sa fonction d’unité de compte du temps de vie dédié et non des marchandises, qui sert à cacher la part de la plus-value prélevé sur le travail. Ceci, en raison des moyens le permettant et où on peut voir que ce mouvement est naturel (propre à une économie fondée sur la division du travail et non pas inhérent au capitalisme), suit très exactement l’évolution des moyens de production et de contrôle de la monnaie.

                                Car tant que la majorité de la population mondiale ne comprendra pas que la monnaie contient en elle même une partie créance, droit, caractérisé par la détention de la monnaie et des moyens de son approvisionnement et une contre partie dette, devoir caractérisé par le défaut de possession monétaire, les gens continueront de tomber dans le piège à loup des Inuits, c’est à dire, boire de son propre sang tout en croyant boire celui d’une autre proie, parce que le piégeur aura juste posé un morceau de gras sur le couteau.

                                Le citoyen qui se veut honnête dans l ’échange, ne peut pas raisonner par capitalisation, mais uniquement par responsabilisation, c’est à dire, par la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, qui se traduit au niveau monétaire par le fait de ne pas pouvoir séparer la partie créance et dette, alors que le système capitaliste sépare les deux pour permettre l’accumulation par une minorité de la partie créance et de l’autre, faire « capitaliser » la partie dette.

                                Car dans la réalité physique, tout droit implique un devoir et tout devoir, applique un droit. Sans cela, il n’y a ni droit, ni devoir qui tienne. Mais dès lors où les droits ne sont pas liés aux devoirs, il ne peut pas y avoir de justice, puisque par définition, la justice consiste à mettre en balance droit et devoir.


                              • Jean Keim Jean Keim 17 juillet 2021 08:34

                                @Hervé Hum

                                La pensée a inventé l’avion qui est utilisé aussi bien pour transporter des remèdes dans les coins les plus inaccessibles de la planète que pour bombarder des villes...

                                ... je suis d’accord avec votre commentaire, cependant il y a un encore un niveau à franchir qui va de la compréhension à la perception, nous faisons ce que nous dicte notre pensée, ainsi agit aussi bien le quidam dans une conversation de bistrot que le capitaliste le plus convaincu de la justesse de ses agissements, le psychopathe le plus extrémiste ne se comporte pas autrement...


                              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 15 juillet 2021 11:02

                                Mais que peut on lire comme conneries et tartufferies !

                                C’est dire si les notions économiques sont ignorées.

                                Encore un fonctionnaire qui n’a jamais fait une feuille de paye ni rempli un bilan qui expose la productivité avec ses lunettes rouges de Marxiste

                                 « le secteur public paie ses salariés l’équivalent de leur productivité »

                                Mais que c’est con !

                                Un salarié du secteur public est payé en fonction de son aptitude a passer un concours, a remplir son contrat de travail et les revenus de sa productivité sont une marginalité de ses revenus sous forme de primes éventuelles qui en plus ne sont même pas individualisées à sa productivité réelle mais de son groupe social.


                                Des poules découvrent des paires de ciseaux.


                                Quand a voir une étude sérieuse a étudier les réponses de fonctionnaires branleurs de la mairie de Reykjavik a qui on offre d’être des privilégiés de travailler 36h au lieu de 40, sur 4 jours et de voir si ils trouvent ça super

                                C’est con comme étude ? Oui c’est con !


                                On imagine aussi la prochaine étude gauchiste

                                On va proposer chaque jour a chaque fonctionnaire de Reykjavik un repas de chef étoilé gratuit à la place d’un sandwich Triangle industriel qu’ils payent, et constatera qu’ils préfèrent bouffer 5 étoiles.

                                Le gauchiste va trouver cela incroyable !  smiley


                                • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 15 juillet 2021 11:07

                                  @Spartacus Lequidam
                                  pertinent et approfondi, comme à votre habitude


                                • Hervé Hum Hervé Hum 15 juillet 2021 14:01

                                  @Spartacus Lequidam

                                  spartagugus est spécialisé en blabla caca


                                • Jean Keim Jean Keim 15 juillet 2021 21:05

                                  Il est à craindre que la suite du capitalisme soit une nouvelle féodalité, avec à la tête la finance, les multinationales seront les barons et le reste des êtres humains au mieux les serfs.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité