@Bruno Hubacher
Certes, Marx à su mettre en évidence des éléments contradictoires inhérent du capitalisme et votre article l’illustre bien. Mais à mon sens, il existe une autre contradiction que Marx ne semble pas avoir vu, j’écris il me semble, car je n’ai pas suffisamment lu Marx pour pouvoir l’affirmer, sauf que je n’ai lu personne en parler.
Cette autre contradiction tout aussi fondamentale, c’est que l’inertie du capitalisme le pousse à coloniser toute la planète et à globaliser toute l’économie, chose que l’on peut constater depuis le XIXème siècle, mais il ne peut pas atteindre cette universalité sans se détruire lui même, car sa condition d’existence repose sur le dogme de la compétition, l’état d’urgence permanent qui justifie une classe dominante, celle des « chefs de guerres » que ce soit sur le plan militaire ou économique. Cela veut dire que l’état de paix est un interdit, car cela vide la nécessité du chef et donc ou la collectivité reprend le dessus.
Le capitalisme, c’est la consécration de la domination du prédateur humain sur tous les autres, mais à la différence du règne inférieur des autres espèces animales, il ne mange pas sa proie, mais mange son temps de vie en exploitant sa force de travail à son profit. Ce que Marx met en évidence, c’est la méthode moderne du prédateur humain, c’est à dire, via la plus-value. Avant notre époque moderne, l’essentiel de la prédation sur le prolétaire se faisait par le servage, forme de plus-value rudimentaire qu’était la corvée et déjà par l’impôt du noble sur le bourgeois via la souveraineté et le profit du bourgeois sur la population en général via la propriété. Avant cela, c’était l’esclavage du prolétariat.
Aujourd’hui, tout est concentré dans la monnaie en raison de sa fonction d’unité de compte du temps de vie dédié et non des marchandises, qui sert à cacher la part de la plus-value prélevé sur le travail. Ceci, en raison des moyens le permettant et où on peut voir que ce mouvement est naturel (propre à une économie fondée sur la division du travail et non pas inhérent au capitalisme), suit très exactement l’évolution des moyens de production et de contrôle de la monnaie.
Car tant que la majorité de la population mondiale ne comprendra pas que la monnaie contient en elle même une partie créance, droit, caractérisé par la détention de la monnaie et des moyens de son approvisionnement et une contre partie dette, devoir caractérisé par le défaut de possession monétaire, les gens continueront de tomber dans le piège à loup des Inuits, c’est à dire, boire de son propre sang tout en croyant boire celui d’une autre proie, parce que le piégeur aura juste posé un morceau de gras sur le couteau.
Le citoyen qui se veut honnête dans l ’échange, ne peut pas raisonner par capitalisation, mais uniquement par responsabilisation, c’est à dire, par la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, qui se traduit au niveau monétaire par le fait de ne pas pouvoir séparer la partie créance et dette, alors que le système capitaliste sépare les deux pour permettre l’accumulation par une minorité de la partie créance et de l’autre, faire « capitaliser » la partie dette.
Car dans la réalité physique, tout droit implique un devoir et tout devoir, applique un droit. Sans cela, il n’y a ni droit, ni devoir qui tienne. Mais dès lors où les droits ne sont pas liés aux devoirs, il ne peut pas y avoir de justice, puisque par définition, la justice consiste à mettre en balance droit et devoir.
17/07 08:34 - Jean Keim
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15/07 21:05 - Jean Keim
Il est à craindre que la suite du capitalisme soit une nouvelle féodalité, avec à la tête la (...)
15/07 14:01 - Hervé Hum
@Spartacus Lequidam spartagugus est spécialisé en blabla caca
15/07 11:07 - Bruno Hubacher
@Spartacus Lequidam pertinent et approfondi, comme à votre habitude
15/07 11:02 - Spartacus Lequidam
Mais que peut on lire comme conneries et tartufferies ! C’est dire si les notions (...)
15/07 09:18 - Hervé Hum
@Bruno Hubacher Certes, Marx à su mettre en évidence des éléments contradictoires inhérent du (...)
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