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Commentaire de Hervé Hum

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Hervé Hum Hervé Hum 14 juillet 2021 22:15

@Bruno Hubacher

content de voir que nous partageons le même point de vue !

Le problème est effectivement la logique du système et qui ne peut évidemment pas se réformer fondamentalement, seulement modifier sa forme. Mais s’il n’y avait que cela, ce serait relativement facile à casser, le hic, c’est surtout la logique des anti-système, qui ne raisonnement pas par logique propre, mais par réaction à la logique du système. Autrement dit, si les stratèges du système pensent noir, alors, ils pensent blanc et inversement, de telle sorte qu’il est facile de les manipuler et ce, sans qu’ils s’en rendent compte et les placent dans un déni qui en font les pires défenseur du système. J’ai écris un article pour l’illustrer,

Concernant le crédit, le problème porte effectivement sur sa rémunération, donc, l’intérêt prélevé qui est une forme d’impôt privé, comme peut l’être les profits. Mais changer de système implique qu’on ne peut plus parler de crédit à la consommation, cela n’a de sens que dans le système actuel qui s’en sert évidemment pour subordonner et aliéner la population. En respectant ce que vous écrivez, cela se traduit concrètement par le salariat, qui n’a pas besoin de « patron », mais de responsabilisation. Le salaire n’est pas propre au système capitaliste, il est propre à une économie fondée sur la division du travail, qui oblige à avoir une unité de compte du temps d’activité dédié à la production, à commencer par celle satisfaisant à ses propres besoins, car un « crédit à la consommation » est sensé répondre à ses besoins. Ceux pour lesquels on est prêt à s’employer ! Mais tout cela n’a absolument pas besoin de propriétaires, de patron, chefs d’entreprises. Bref, ill n’y a de crédit que celui qu’on crée soi même, donc, le crédit à la consommation est égale au débit de production, non majoré d’intérêt, mais au contraire, déduit des gains de productivité (selon des modes de calculs prédéfinies). Etc....
 
techniquement,changer les règles du jeu économique est, avec les moyens disponibles, très facile et peut être fait quasiment du jour au lendemain. Sans spolier les uns et les autres, mais en relativisant et conditionnant la richesse par rapport à la population totale et non déconnecté de celle ci. C’est à dire, où nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il n’accomplit de devoirs (travail, apport personnel à la collectivité) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

La difficulté réelle est du changement de conscience que cela implique comme préalable et là, malgré une relative prise de conscience de l’interdépendance de tous les pays pour résoudre les problèmes globaux et qui implique une gouvernance mondiale, la résistance vient surtout de ceux qui affirment lutter contre le système capitaliste. Car voilà, un raisonnement par réaction ne permet pas de sortir du système, mais au contraire, l’interdit.


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