@Lampion
Je suis bien d’accord avec ça.
Le problème avec le rivotril, dont les prescriptions ont brutalement doublé l’année dernière, est que son administration a été le fait d’un seul médecin, sans nécessité de décision collégiale.
Outre le fait queles traitements précoces n’avaient pas été tentés, ce qui est un premier scandale ,une décision aussi unilatérale peut être l’objet de pressions (famille, hopital, ephad) qui n’ont rien à voir avec la compassion, et tout à voir avec l’intérêt.
Ce n’a surement pas du être la règle, mais il est inconcevable qu’aussi peu de précautions aient été prises pour protéger la victime.
Ce qu’il faut savoir :
les médecins travaillant autour des EHPAD ont joué un rôle plus que discutable laissant aux infirmiers et infirmières le soins d’injecter la seringue mortelle les chargeant ainsi d’un sentiment de culpabilité qui n’aurait jamais dû leur revenir. Cf audition commission enquête AN.
les victimes du Rivotril n’ont pas été consultées pas plus que leurs familles, en contradiction avec toutes les arguties qu’on oppose aux partisans du suicide assisté.
cela permettait d’affecter le certificat de décès de la mention covid sans aucune preuve ni test et ensuite cela masquait la politique désastreuse de destruction de l’hôpital entreprise par Jean Castex, Roselyne Bachelot et les autres.
A une autre époque il y aurait eu des procédures judiciaires établies et la justice judiciaire aurait eu à trancher y compris sur le caractère criminel du décret Rivotril pris en contradiction avec tous les textes et la jurisprudence sur le sujet de la fin de vie.
https://www.profession-gendarme.com/leuthanasie-au-rivotril-en-chiffres/
Vous voyez, Madame, que tout n’est pas simple (et je n’ai rien contre l’euthanasie, bien au contraire) : examinez les graphiques et demandez vous s’il n’y a pas eu de nombreux excès.