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Commentaire de Hervé Hum

sur La guerre, la vaccination, même logique


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Hervé Hum Hervé Hum 9 août 2021 16:00

@Jean Keim

La définition des mots dépends des domaines d’utilisations et disons que je l’emprunte plutôt au domaine mathématique.

Aussi, il convient toujours de faire un précis du vocabulaire utilisé pour éviter les confusions.

Les définitions que vous retenez sont cohérentes entre elles, mais ce n’est pas exactement le sens que je retiens.

Pour ma part et si je reprend vos définition, il y a la récursion en premier lieu comme principe fondamental de la causalité,selon laquelle une même cause produit le même effet dans les mêmes conditions et où la récurrence est un élément de la récursion.

Ensuite, il y a l’itération, qui consiste à utiliser la récursion mais avec des conditions qui ne sont plus exactement identiques. Ensuite vient la fractale, qui utilise la récursion et l’itération, mais introduit le changement d’échelle ou dimension logique avec des règles strictes pour permettre le changement d’échelle.

C’est la base fondamentale de la structure de l’Univers physique dans son princip premier, directeur qu’est la causalité et qu’aucune observation ne peut prendre en défaut, saut une exception et qui donne lieu aux phénomènes dits paranormaux.

Ici, l’humain n’est pas le centre, mais se situe à un niveau de division fractale éloignée. Or, plus on s’éloigne du centre logique, moins ce centre est visible directement, prend une forme discrète, mais toujours omniprésente. Pas sûr que vous me suivez, mais c’est pas grave.

Idem pour le cogito, qui n’est pas en soi important et qu’on peut remplacer par la réflexion. Ici, je m’en tiens au sens commun qui veut que cogiter, c’est réfléchir.

Je suis d’accord avec vous quand vous écrivez que « la pensée ne peut exprimer que du connu », mais encore faut il savoir en tirer les enseignements au delà du seul égo humain. Car peut on se connaître soi même sans autrui ?

C’est cela que vous ne voyez pas, le fait que partir de l’humain consisterait à dire que l’humain est le créateur de l’Univers physique !

La définition que je donne à la conscience est « le sens de l’action en conséquence de la connaissance », ce qui reprend ce que vous écrivez vous même et l’intelligence est donnée comme « la capacité d’action en conséquence de la connaissance ». Où donc, la conscience est une qualité alors que l’intelligence une quantité. Aujourd’hui, on privilégie la quantité à la qualité.

Pour finir, selon cette approche, l’être en tant que tel, qu’il soit humain ou non, peu importe, n’a de choix que des finalités, mais pas des moyens, ces derniers étant le domaine exclusif, totalitaire de la causalité

Et pour le comprendre, il convient nécessairement de comprendre en quoi la causalité domine la réalité. Et la réponse est dans le fait que le propre de l’imaginaire est de ne pas avoir obligation d’obéir à un ordre quelconque, tel dans un rêve, mais la conséquence directe, c’est que, partant de l’imaginaire et non de la réalité, il est alors impossible de structurer quoi que ce soit, tout étant égal par ailleurs ou comme le dit Lavoisier, « rien ne se créer, rien ne se perd, tout se transforme ». Sauf que pour l’imaginaire c’est vrai en absolue, excepté si l’imaginaire est un ordre second, c’est à dire, doit se plier à un ordre logique, causal, dans ce cas et seulement dans ce cas, tout peut se transformer pour créer et toujours ne pas se perdre.

A partir de là, il devient « facile » de comprendre l’Uinvers dans lequel on vit et ce, jusque dans la société humaine actuelle et de dire ses conditions d’existences et d’évolution. Mais comme dit le proverbe, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir... Moi le premier !


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