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Commentaire de Hervé Hum

sur La guerre, la vaccination, même logique


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Hervé Hum Hervé Hum 9 août 2021 22:35

@Jean Keim

La différence entre vous et moi, c’est que je ne situe pas l’humain au centre de la conscience ni de l’intelligence et encore moins de la pensée, alors que vous, vous ne pouvez penser en dehors de l’humain.

Autrement dit, l’humain n’est qu’un état particulier de la conscience et la définition que j’en donne n’est donc pas anthropocentrique, mais universelle, elle peut s’appliquer partout, à toutes les échelles et dimensions de la réalité et même y inclure l’imaginaire et peut être par dessus tout, Dieu lui même.

Ici, vous m’opposez votre propre mode de pensé, mais lequel de nous deux suit le bon mode de pensé ? Vous ? Moi ? aucun des deux ?

Sauf que, là encore, j’ai d’abord grandit avec le même mode de pensé que le votre pour ensuite découvrir un autre mode de pensé, lequel vous échappe totalement. Autrement dit, si je connais très bien le votre, vous ne connaissez pas le mien, non pas qu’il vous soit inaccessible, mais qu’il contient certains interdits, sans cela, il serait déjà connu depuis longtemps.

La preuve en est que le mode de pensé qui me sert de guide est totalement ancré dans le réel et en aucune manière dans l’abstraction, alors que vous voyez le contraire.

Une autre preuve me semble t’il, est que vous faites une totale abstraction du fait que la causalité est l’ordre premier, directeur de la réalité, car sans elle, il n’y a tout simplement pas de réalité qui tienne, c’est à dire, où c’est l’imaginaire qui domine. Or, si l’imaginaire de chacun dominait la réalité, il ne pourrait pas y avoir de lieu commun entre les êtres existant, que ce soit des atomes ou des humains. Pour communiquer entre humains ou pour n’importe quel être ou particules physique, la condition absolue est qu’il y ait des lois communes, sans cela, c’est le chaos, c’est à dire, où chacun est rendu à son propre imaginaire. Or, par définition, il n’y a de loi, physique ou humaine, que s’il y a relation de causalité où donc, la même cause produit le même effet, sans cela, on ne peut pas parler de loi. On ne peut pas parler de science, de connaissance de quoi que ce soit. C’est de la tautologie et pourtant, vous n’arrivez pas à vous appuyer dessus.

Vous dites que la conscience est un contenu et que c’est observable en soi, mais qui y a t’il de plus observable en soi que le sens donné à ses actions ? Quel contenu autre que le sens de ses actes ou celui d’autrui est plus grand ? Ce que vous voyez comme observable en soi, c’est seulement l’état premier de la conscience, le fait d’exister en soi et qui est la première des connaissance, la première réflexion qui puisse exister, mais qui demande pour cela de faire la distinction entre soi et ce qui n’est pas soi, donc, de connaître le non soi. Bon, ici, on tombe dans un raisonnement circulaire impossible à aborder avec un simple commentaire.

Quant à l’intelligence, qu’est que la capacité, sinon la faculté de définir une action consistant à relier, faire intérragir les causes et les effets entre eux, sans forcément se poser la question du sens ou ne pas vouloir se la poser ?

L’intelligence est un moyen, pas une finalité, cette dernière étant la conscience, son éveil et son développement et qui nécessite la réalité, donc, la causalité.

Je comprends que vous n’arrivez pas à saisir ce que je veux dire, quand bien même cela reste une forme de tautologie, car le mode de pensé qui vous sert de guide ne le permet pas.

Bref, vous êtes loin, très loin de saisir le mode de pensé qui me sert de guide...

Pour finir, si vous voulez voir d’abord ce qui nous rapproche, commencez par voir si oui ou non la causalité est bien ce qui définit la réalité, si votre réponse est non, je crains qu’il soit alors impossible de nous rapprocher fondamentalement, seulement ponctuellement.


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