@Jean Keim
J’ai écris un article sur la prédation humaine, que vous avez lu mais avez oublié. Je vous invite à le relire car vous y trouverez mon analyse.
Alors oui, la cause première au niveau humain est la prédation humaine consistant à « manger » tout ou partie du temps de vie d’autrui au lieu de manger sa chair, car cela n ’aurait aucun intérêt et ne distinguerait pas l’humain des autres prédateurs animaux. Mais comme je l’écris dans l’article, cela n’a pas toujours été le cas et il a fallut plusieurs éléments réunis pour permettre au prédateur de s’imposer aux autres natures, dont une fondamentale qu’est la division du travail. C’est un processus long et où la dynamique se retrouve toute entière dans la colonisation de la Terre par l’humain, d’abord face aux autres espèces animales et une fois acquis, à l’intérieur de l’humanité elle même et qui arrive à son terme avec la conscience de vivre et partager le même espace qu’est la Terre. Mais le mieux est de vous reporter à mes articles, notamment sur l’antimondialisation et celui sur la relation entre compétition et coopération.
La propriété est donc effectivement la conséquence directe, sauf un détail, c’est que l’être n’a de choix que des finalités, pas des moyens, ces derniers étant le propre de la causalité. Or, le seul moyen pour le prédateur humain de s’approprier du temps de vie d’autrui pour son usage exclusif, c’est la propriété pour en tirer l’impôt. Cette propriété peut se décliner sous forme de souveraineté de l’espace dans le système monarchique ou des moyens de production avec le système bourgeois et avant eux, le domaine spirituel avec les cléricaux.
Si j’écris que la cause première est la propriété, c’est par rapport à votre article consistant à vouloir, je vous cite « Éradiquer les guerres, la faim, les maladies, la drogue, la prostitution ». Or, s’il est impossible de supprimer la nature prédatrice, animale ou humaine peu importe, il est possible de limiter et contrôler cette nature et la ramener à sa juste place au milieu des autres natures et permettre l’équilibre des natures entre elles. Ce qui implique nécessairement de comprendre que l’humanité actuelle et ce, depuis quelques milliers d’années, est dominée par la nature prédatrice et de comprendre que la cause, la raison de cette domination réside dans le moyen qu’elle utilise, à savoir, la propriété privé. Contrairement à ce que voudrait faire croire le prédateur humain, dans la règle animal, le prédateur ne domine pas les autres natures et est au contraire contrôlé par elles. La preuve en est que s’il les dominaient, ses proies viendraient d’elles même se jeter dans leur gueule, comme c ’est le cas dans le règne humain. Cela, car le prédateur animal dispose d’aucun moyen, alors que le prédateur humain à su se doter d’un moyen via la propriété et l’impôt prélevé.
Autrement dit, si la propriété est la conséquence de la volonté d’appropriation du temps de vie d’autrui de la nature prédatrice humaine en tant que moyen, pour les autres natures humaines, c’est la cause première de leur propre aliénation. En supprimant la propriété privé, la nature prédatrice humaine se retrouve sans plus de moyens pour exercer sa prédation sur tous les autres, sinon s’exploiter elle même.
La cohérence du raisonnement que je suit se retrouve dans l’ensemble de mes articles publiés, à commencer par la responsabilité placé devant la propriété.
J’ai bien conscience que je laisse au lecteur la charge de devoir faire un travail intérieur pour mettre le tout en cohérence et qu’un livre serait sans doute nécessaire pour faciliter ce travail. Sauf qu’il me manque la motivation pour cela. Et qu’il manque surtout la présentation du mode de pensé nécessaire à ce travail.
Pour résumer le processus d’évolution des rapports de domination en cours depuis l’avènement de la domination du prédateur humain, je l’ai écrit en partant du principe de responsabilité et qui s’écrit ainsi
Raison du pouvoir = souveraineté -> propriété -> responsabilité
Forme de pouvoir = personnelle -> collégiale -> universelle
Equilibre du pouvoir = Devoir dominant -> droits dominant -> droit = devoir
Pour finir, le principe de causalité stipule très clairement qu’il est impossible de passer à une échelle ou dimension de conscience d’être supérieure sans d’abord avoir trouvé les lois d’équilibres de la dimension en cours.
Actuellement, nous sommes toujours à la phase 2, donc, la propriété définit le pouvoir, qui a une forme collégiale et où c’est la détention du droit (concentré dans la monnaie et le profit) qui domine le devoir (celui de travailler pour donner la valeur au droit acquis). La phase 3 étant celle qui veut que la responsabilité individuelle et collective définisse la raison du pouvoir et prend une forme universelle, où le droit est égal au devoir. Car tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. Il n’existe pas de droit sans devoir et réciproquement !
13/08 09:24 - Jean Keim
@Hervé Hum Il y a un mode de penser propre à chaque être humain car chacun a un vécu (...)
13/08 01:41 - Hervé Hum
@Jean Keim Votre dernier commentaire illustre très bien le fait que vous êtes en train de vous (...)
12/08 14:17 - Jean Keim
J’ai failli oublié... Une chose est toujours contenue dans un contenant... en êtes-vous (...)
12/08 12:30 - Jean Keim
@Hervé Hum Vous êtes un esprit logique mais... Je vous cite : « Vous affirmez que la (...)
12/08 10:38 - Hervé Hum
@Jean Keim Vous affirmez que la conscience n’est qu’un contenu, sauf que cela (...)
12/08 09:11 - Jean Keim
@Hervé Hum Toute analyse procède d’un savoir ; tout ce dont vous me décrivez (le (...)
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