La question du socle commun est largement débattue .Le terme« socle » qui irrite Ph. Meirieu se prête en fait à tant d’ambiguïtés.
Sur un point, au moins, nous sommes tous d’accord, à savoir que l’idée du socle commun vient de la nécessité d’améliorer la formation de base des élèves, en vérité, trop faible.
Presque tout le monde enseignant en est conscient, y compris les « soi-disant » pédagogistes, les organisations syndicales et bon nombre de parents .
La question est, à mon avis, de savoir quelles pratiques didactiques efficaces mettre en place pour que l’élève puisse suivre sans difficultés son parcours formatif et identitaire ;quelle formation a besoin l’enseignant pour accompagner l’élève vers la connaissance de soi et des autres.
Sur ce dernier point le document du HCE et le projet présenté par le Ministre de l’Éducation me semblent assez évanescents.
Car phes connaissances ne s’intériorisent pas si elles sont données sous forme de« repères » ou d’ « aperçus ».
Quelle continuité le socle commun va assurer à l’élève du passage des problèmes ordinaires aux savoirs plus complexes ?
Pour finir, vous dites juste quand vous retenez urgent de revoir les programmes scolaires.
Mais, est-ce que vous ne pensez pas que le nouvel organisme consultatif HCE puisse donner une contribution aussi efficace qu’opportune ?
Le titre de mon texte présente une erreur orthographique qui donne à l’article un autre sens.
Tout l’énoncé se termine par un point d’interrogation.