@Jean Keim
Vous affirmez que la conscience n’est qu’un contenu, sauf que cela contredit le fait que pour l’affirmer, vous l’avez pensé, c’est à dire, réfléchit, c’est à dire, relation entre action/réaction et fondé sur un savoir ou connaissance.
Et la preuve, c’est vous même qui la donnez en écrivant qu’elle est « observable en soi ». Or, le fait d’observer quelque chose implique de manière absolue de la réfléchir, car une chose est toujours contenu dans un contenant.
Autrement dit, vous êtes dans la position du chien qui se mord la queue et s’arrête lorsque cela lui fait mal. Mais comme vous n’arrivez pas à comprendre qu’il s’agit de votre propre queue, vous recommencez encore et encore.
Le mode de pensé qui vous sert de guide ne permet pas de résoudre cette circularité, redondance du raisonnement, vous en êtes prisonnier et sauf à devenir fou, vous devez toujours à un moment donné cesser de tourner comme un chien après sa queue. Pour y revenir ultérieurement, encore et encore.
Je vous l’ai écrit, il est impossible de définir un terme par lui même, il faut faire appel à ce qui le met en contraste, généralement son exact opposé. Mais si vous n’avez qu’un seul terme, vous ne pourrez pas en avoir conscience, tel l’aveugle n’a conscience des couleurs que grâce aux voyants qui lui en donnent la connaissance.
Voilà pourquoi je défini la conscience comme le sens de l’action en conséquence de la connaissance, parce qu’il s’agit d’une réflexion, d’une dualité, sans cela, il ne peut pas y avoir conscience et surtout, vous ne pouvez pas alors dire que la conscience est « observable en soi », pour cela, vous devez OBLIGATOIREMENT réfléchir deux états, un contenant et son contenu. Vous confondez juste le contenu et le contenant et cette confusion permet, facilite toutes les manipulations des cogito ou raisonnement.
Je vous l’ai écrit, nous sommes face à une tautologie dissimulée par le fait que vous n’utilisez pas le mode de pensé qui permet de le mettre en évidence, d’en prendre connaissance/conscience.
Cela dit, je ne vois pas le rapport avec mon dernier commentaire, sauf le fait que ne voulant pas en faire la critique parce que cela ne correspond pas à votre propre analyse et n’ayant pas les arguments de réfutation, vous utilisez un artifice sophiste qui consiste à détourner la conversation, de l’endroit même où vous ne vouliez pas aller.
Autrement dit, je vous laisse à votre propre analyse et ne vous invite surtout pas à lire l’article traitant de la réalité si jamais je le propose à la publication.
Sur ce, bonne continuation, parfois, il vaut mieux rester dans son imaginaire plutôt que d’affronter la réalité, je parle en connaissance de cause, c’est à dire, en conscience.