@Attila«
Intéressante remarque »La puissance du peuple, c’est le nombre« ... mais bien moins pertinente que celle rencontrée jadis dans le fameux essai »du contrat social« qui parle plutôt d’un » grand nombre de petites différences
« : ie , nombre et diversité.
Par contre le »besoin d’un projet politique « restera, dans l’objectif démoctatique une fausse ’bonne idée’.
Le peuple ne peut être puissant que lorsqu’il prend conscience de sa »Volonté générale« et qu’ainsi il cesse de se laisser intimider et diviser ou de s’auto-censurer pour alors assumer au contraire de lui-même l’engagement du »Contrat social« :
» Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant. «
*Nota Bene : c’est ainsi que contrairement à la sottise énoncée par notre Président lors de sa dernière allocution, la liberté ne s’accomode d’aucune des contraintes qui sont, par définition, le contraire de la liberté !
L’auteur de »du Contrat social« , développe (dans Livre 2, chapitre 2.3 Si la Volonté générale peut errer) :
»Si, quand le peuple suffisamment informé délibère, les citoyens n’avaient aucune communication entre eux, du grand nombre de petites différences résulterait toujours la volonté générale, et la délibération serait toujours bonne.
«
Cette intuition est corroborée par l’approche mathématique de son contemporain Condorcet qui, de son côté, découvrait son fameux »théorème du jury« . Mais aussi, en matière de techniques politiques concernant des questions humaines, cette intuition surclasse l’approche mathématique de problèmes dichotomiques admettant dans un absolu une bonne et une mauvaise solution.
La recherche d’un Intérét général n’est pas une question scientiste résolvable dans un absolu mathématique (par des ordinateurs et leur »Intelligence artificielle ...) !
L’Intérêt Général dépend ontologiquement, directement de la Volonté Générale.
Donc, même si une connaissance parfaite et absolue de la Volonté générale est inaccessible à la certitude, il reste qu’on peut toujours en améliorer la conscience, comme en physique, par l’art, toujours imparfait, de mesurer.
Or, il n’est déjà pas évident d’évaluer les préférences citoyennes concernant chacune des options citoyennes possibles concernant chacun de choix ciblés et circonstancés qui se présentent dans la vie de tous les jours. Comment pourait-il donc alors être pertinent de mettre la charrue avant les boeufs en prétendant évaluer plutôt un « projet politique » impliquant une convergence, une union bien plus improbable de ces options citoyennes élémentaires ? (voir probabilité conditionnelle) ...