@jjwaDal
Je souscris à votre remarque comme quoi les catégories qui peuvent acquérir une immunité par contamination avec très peu de risque de cas grave ne devraient pas être vaccinées.
Cela va alors plus loin que la non-vaccination : il ne faudrait plus ni dépister ni tracer/isoler les enfants dans les écoles dès lors que les personnes « à risque » de leur entourage seraient supposées vaccinées (mais il faut alors pousser à la vaccination exhaustive des personnes à risque, c’est du reste quasiment le cas pour les octogénaires).
Par contre je suis perplexe sur les « 13 fois » moins de chance de contamination avec l’immunité naturelle, si la contamination antérieure était une autre souche, car à Manaus il y a eu de nombreux cas de recontamination avec le variant béta de personnes ayant été précédemment malades du virus initial. En regardant le draft dont vous donnez le lien, il est question de cas (infection ou vaccination) en janvier/février, ce qui irait dans le sens d’un affaiblissement de l’effet vaccinal au bout de 6 mois comme l’indiquent aussi d’autres études (le préambule évoque « long term effectiveness across different variants ») .
Ce que l’on ne sait pas ici, c’est la différence avec des populations non vaccinées, notamment en terme de cas graves (soins critiques). J’ai cru comprendre que lorsqu’il y a contamination d’une personne vaccinée, l’effet immunitaire vaccinal n’empêche pas la multiplication virale immédiatement, mais agit avec un certain décalage (baisse de la charge virale avant aggravation potentielle de la maladie).