Article très pertinent.
j’en ressors à chaque fois avec l’impression de n’avoir
qu’effleuré le sujet, tant il y a à dire, tant il y a d’angles d’attaque pour
exprimer combien cette mascarade en est une et combien le chantage qu’on nous
fait est grossier
J’ai justement eu envie d’écrire sur cette question
sous un certain angle qui me trotte depuis au moins un an.
La première cible des mesures anti-covid fut le lien social
humain (avec la ’distanciation sociale’, terme inapproprié puisqu’il aurait
fallu dire ‘physique’, et cependant très explicite quant à sa finalité ou du
moins sa conséquence). Les animaux les plus proches de nous sont les chimpanzés
et les bonobos (de proches cousins). Ces animaux ne sont pas faits pour vivre
seuls : ils peuvent survivre sans leurs congénères mais leur cerveau (comme
celui d’un loup) est conçu pour une vie sociale étroite, avec des contacts
physiques qui assurent leur équilibre mental et qui sont un mode de
communication aussi important que la parole et le regard.
Puis les mesures anti-covid ont touché les activités
’festives’, la questions étant de savoir si ces activités sont de l’ordre du
superflu ou de l’indispensable pour notre esprit. Selon toute probabilité le
chant, la danse, les récits oraux et la peinture datent de plusieurs dizaines
de milliers d’années (au minimum), bien avant l’écriture, le cinéma, la télé,
les parcs d’attractions et le foot. Un certains nombre d’animaux ont besoin de
’jeux’ pour ne pas dépérir en captivité. Et les dysfonctionnements mentaux, les
psy et soigneurs animaliers doivent pouvoir le confirmer, conduisent à des
dysfonctionnements physiques : c’est à dire des pathologies diverses qui
conduisent éventuellement à une mort prématurée.
L’être humain est aussi un animal à activité sexuelle
permanente (contrairement à la plupart des mammifères pour lesquels elle est
saisonnière). Freud n’est ni le premier ni le seul à avoir identifié que les
perturbations sexuelles étaient une des causes majeures de désordre mental.
L’activité sexuelle normale est une nouvelle victime des mesures anti-covid.
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Les diverses idéologies puritaines ont eu exactement les
mêmes cibles par le passé : les catholiques à certaines époques, puis les
protestants plutôt anglais ou américains, les communistes tendance soviétique,
et les talibans pour parler du temps présent. (Il me semble que les nazis
avaient plutôt une volonté de libération des pulsions primaires, donc à l’opposé).
Le puritanisme actuel me semble extrêmement lié à l’émergence
massive d’une classe âgée (classe âgée qui représente un pourcentage jamais vu de
la population totale à travers l’histoire de l’humanité : il y a peu de
chance que je me trompe sur ce point même sans statistiques préhistoriques ou
antiques). Les personnes âgées ont beaucoup moins de goût pour la danse et le
chant (sinon elles seraient la cible commerciales des boîtes de nuit et des chaînes
musicales TV et radio), pour le sexe (une question d’hormone assez
inéluctable), pour le contact physique (qui inquiète plus qu’il n’excite).
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Au final l’hystérie covid me semble être un événement
essentiellement sociétal, instrumentalisé comme il se doit par la classe
politique (qu’elle soit au pouvoir ou espère s’y trouver bientôt), et sur le
plan épidémiologique le fidèle reflet de notre pyramide des âges actuelle.