@Francis, agnotologue Il est difficile pour la classe politique qui s’est saisi du codovidisme comme d’un outil, et pour une partie de la population qui s’en est saisi comme d’une raison de vivre d’y renoncer. (Je mets de côté certaines personnes, essentiellement des vieux, que la propagande a tout simplement terrorisés, ils font partie avec les jeunes des victimes de l’histoire) Le codisme a servi à faire croire aux gens qu’ils étaient immortels (en rendant la mort évitable par des confinements et des bouts de tissus mis sur le visage, et en gardant leur distance avec les ’incroyants’).
On peut au moins dire que laisser les politiciens instrumentaliser les crises sanitaires, en instrumentalisant aussi une partie (la plus privilégiée) du corps médical, a des conséquences catastrophiques.
Aux USA, qui orientent largement la politique des autres pays occidentaux, cette manipulation politique partisane est extrêmement visible. Les intérêts partagés entre labos pharmaceutiques et politiciens n’arrangent pas les choses bien sûr, mais la sphère économique ne s’arrête pas aux labos : le problème englobe l’emprise idéologique sur la classe politique des GAFAM, des media TV et journaux subventionnés possédés par des milliardaires, de l’industrie de l’armement.
Il faudra se montrer plus circonspect à l’avenir vis à vis des décisions politiques radicales, et exiger des débats scientifiques contradictoires. On ne peut pas se contenter du secret défense des conseils d’urgence sanitaire, du secret des études et des contrats des labos pharmaceutiques, et de l’OMS financé à 80% par des dons volontaires et donc influencée par les desiderata de ses donateurs.
On peut se demander si la réponse politique et idéologique à ce virus
n’a pas tué et fait plus de dégâts économiques que le virus lui-même.
C’est à peu près sûr. Nos autorités sanitaires télévisées reconnaissaient que des millions de dépistages du cancer et du HIV, sans parler de tout le reste reste, n’ont pas été effectués du fait de la désorganisation du système de santé causé par les mesures anti-covid.
Et deuxièmement, soigner une personne d’une maladie très grave et avancée peut coûter environ 100.000€ (à la louche). La perte de richesse consécutive au blocage de l’activité économique va ruisseler, négativement, sur les moyens disponibles pour la santé.
(Ce ne sont pas seulement les loisirs qui sont impactés, ne serait-ce que parce que l’inégalité sociale fait que ces loisirs seront encore accessibles aux nantis, tandis que les soins de base ne le seront plus aux personnes moyennes ou modestes).
Il suffit de regarder l’espérance de vie en fonction du niveau de vie : 10-13 ans d’écart en France entre les riches et les pauvres. On peut aussi penser aux conséquences de l’inégalité sociale/médicale sur l’espérance de vie aux USA, dans la Russie sinistrée des années 1990, etc...
@Sarah Juste Les républicains qui appellent l’hyper-concentration du
pouvoir de la finance ’communisme’ s’opposent à la tyrannie des
multinationales, mais en général aussi aux minima sociaux (qui atténuent
l’extrême pauvreté même aux USA). Il faut dire que chez une bonne
partie des démocrates aisés il y a un deal pervers proposé aux personnes
modestes : soumettez vous au pouvoir de la finance en échange de ces
minima sociaux. Si les démocrates s’opposaient sérieusement à la
dictature financière, l’argument ’hypercapitalisme=communisme’ tiendrait
beaucoup moins.
Je connais personnellement des américains
démocrates-intégristes et multimillionnaires : ils ne sont pas du tout
’communistes’, c’est à dire qu’ils n’ont aucune intention de partager
leur richesse. Ils veulent profiter de leur argent, tout en ayant bonne conscience (tant que cela ne leur coûte presque rien).
Du
côté républicain on distingue souvent (mais pas toujours) le
capitalisme des multinationales et le libéralisme (liberté de monter sa
petite entreprise). Quand l’argent et le pouvoir se concentrent trop,
environ 1/2 des républicain appelleront cela ’communisme’, et 1/2 des
républicains appelleront cela ’dictature de la finance et des trusts, ou
même facisme’.
En fin de compte l’opposition
démocrate-républicain ne correspond pas bien à l’opposition entre
tyrannie financiarisée et libéralisme politique. Nous sommes face à un
nouveau type de dictature, les anciens mots communisme/fascisme ne sont
que des références, utiles, mais forcément en décalage avec la nouvelle
situation.