@roby Si l’étau se déserre à certains endroits c’est parce qu’il y a un combat. Aux USA c’est politiquement partisan et assez virulent, en France c’est plutôt de la résistance passive (le gaulois — quelquefois d’origine africaine, asiatique ou d’ailleurs — qui décide de ne plus s’occuper du Covid et de ses mesures imbéciles). En tout cas les intellectuels humanistes brillent par leur inexistence. Quant au reste de la bourgeoisie, encroûtée dans une bien-pensance confortable et intéressée financièrement, je n’ai jamais cru à son plus petit potentiel de résistance contre aucun totalitarisme. Il faudra faire sans elle, comme toujours lorsque c’est sérieux.
@Lynwec L’Italie se lance clairement dans le meurtre de masse. L’Allemagne hésite. L’extrême pauvreté réduit l’espérance de vie dans des proportions bien plus grande que le Covid. De plus les très pauvres, mal soignés, sont porteurs de diverses maladies infectieuses pour le reste de la population, ils encombreront davantage les urgences et les soins critiques, etc... L’objectif de ce crime n’est donc même pas ’sanitaire’, c’est simplement un dérapage totalitaire tout à fait calculé. Certains politiciens se saisissent d’une opportunité de faire ce qu’ils ont toujours désiré : asservir la population quitte à la tuer pour y parvenir.
Un article assez pondéré auquel manque quelques questions essentielles.
Quelle est la létalité comparée de Omicron par rapport à Delta ?
Il faut faire attention, Omicron est tellement répandu (bien plus que Delta) qu’il y a forcément beaucoup de gens *avec* Omicron au moment de leur décès. Seules des études un peu sérieuses peuvent évaluer le nombre de gens morts *à cause* Delta ou de Omicron. De plus en milieu hospitalier, forcément sujet aux infections neusocomiales, le Omicron est très favorisé dans sa dissémination.
J’ai aperçu des études Sud Africaine et Californienne je crois (une étude sur 52.000 cas positifs Omicron qui avait donné 13 cas graves et 1 décès) qui donnaient au minimum 5 à 10 (peut-être 25) fois moins de létalité à Omicron. Seule des études sur des cohortes initialement [négatives/Omicron+/Delta+] permettent de mesurer à la fin le nombre de décès [hors Covid/Omicron+/Delta+], et donc la létalité comparée après une infection.
Au niveau des cas hospitalisés conventionnel ou soins critiques les satistiques se bornent à donner les patients *avec* Delta/Omicron. En sachant qu’en hiver les soins critiques sont toujours très chargés. + la confusion entretenue entre soins critiques (20.000 places) et réa (sous-partie de 5000 places des soins critiques) : tous les patients avec Covid en soins critiques étant comptés comme étant en réa ! et tous les patients positifs au Covid (sans se soucier du variant en plus) étant considérés patients-Covid !
@Eric F « arrêter la frénésie de tests » J’avais calculé que le coût des tests était de environ : 40 millions tests/mois * 35€ = 1,4 milliard €/mois (du 1/1 au 15/1 2022 il y a eu 20 millions de tests, donc environ 40 millions sur un mois). Et d’ailleurs : https://www.leparisien.fr/economie/covid-19-les-tests-couteront-un-peu-plus-dun-milliard-et-demi-en-janvier-17-01-2022-B4UXTSTKQZBB3OUFJ3QYQTR3UE.php Alors que 1000 places en réa sur un mois donnent environ : 3000€/jour * 31 jours * 1000 places = 93 millions € Il y a donc un problème de priorité. On ne devrait tester que : * les cas sérieux suspect Covid * les hospitalisés entrant + les résidents hôpitaux/ephad suspect Covid * personnels médicaux suspect Covid * peut-être les cas contact asymptomatiques Delta (mais il reste moins de 8000 cas Delta/jour au 20/1/2022, donc ce serait pour aider la nature à accélérer sa disparition : voir https://covidtracker.fr/). On peut sans doute diviser par trois le nombre de tests, et économiser 800 millions €/mois afin de mieux suivre en médecine de ville, hospitaliser et soigner. *** Pour l’avenir avec Omicron, la stratégie pourrait être : auto-test peu coûteux si symptomes faibles, ou test antigénique/pcr si symptomes sérieux, puis médications type Paxlovid ou autre si positif au test. Un nouveau cycle de vaccination sur l’ensemble de la population avec un vaccin ciblant Omicron me paraît déraisonnable, voire improbable. Si ce vaccin est créé, cela devrait être un vaccin ciblant une sous-population à risque, avec son consentement. Et pour préserver les bénéfices des labos (car ça coince si on ne met pas assez d’huile dans les rouages), il suffit d’augmenter le prix unitaire du vaccin.
@Eric F Le document de la DREES a deux angles morts : 1 : les décès par variant Delta/Omicron. 2 : l’occupation des soins critiques par variant Delta/Omicron, donc le stock (par opposition au flux qui est le nombre d’entrants/jour). C’est important, car les cas graves Omicron faisait sur cette période du 15 décembre - 10 janvier 60% des entrées en soins critiques, mais ont un temps de séjour en soins critique plus court et en sortent plus souvent vivants que les Delta (données évoquées mais non quantifiées par le document). Le document de la DREES masque l’évolution imminente, et même en cours, de l’épidémie Delta déjà remplacée à 70-80% à l’époque par une épidémie Omicron, et maintenant à 97%. *** Sur un autre graphique de l’AP-HP sur à peu près la même période, j’ai vu que le stock de Omicron en soins critiques était 1/5 du stock Delta, avec des séjours 2 fois plus court en SC, mais toujours pas la proportion des décès Omicron/Delta. *** L’avenir proche est occulté par la dissimulation de ces informations : informations dissimulées pour imposer le pass vaccinal et plus généralement instrumentaliser politiquement l’épidémie.