@Eric F
« arrêter la frénésie de tests »
J’avais calculé que le coût des tests était de environ : 40 millions tests/mois * 35€ = 1,4 milliard €/mois (du 1/1 au 15/1 2022 il y a eu 20 millions de tests, donc environ 40 millions sur un mois). Et d’ailleurs :
https://www.leparisien.fr/economie/covid-19-les-tests-couteront-un-peu-plus-dun-milliard-et-demi-en-janvier-17-01-2022-B4UXTSTKQZBB3OUFJ3QYQTR3UE.php
Alors que 1000 places en réa sur un mois donnent environ : 3000€/jour * 31 jours * 1000 places = 93 millions €
Il y a donc un problème de priorité. On ne devrait tester que :
* les cas sérieux suspect Covid
* les hospitalisés entrant + les résidents hôpitaux/ephad suspect Covid
* personnels médicaux suspect Covid
* peut-être les cas contact asymptomatiques Delta (mais il reste moins de 8000 cas Delta/jour au 20/1/2022, donc ce serait pour aider la nature à accélérer sa disparition : voir https://covidtracker.fr/).
On peut sans doute diviser par trois le nombre de tests, et économiser 800 millions €/mois afin de mieux suivre en médecine de ville, hospitaliser et soigner.
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Pour l’avenir avec Omicron, la stratégie pourrait être : auto-test peu coûteux si symptomes faibles, ou test antigénique/pcr si symptomes sérieux, puis médications type Paxlovid ou autre si positif au test.
Un nouveau cycle de vaccination sur l’ensemble de la population avec un vaccin ciblant Omicron me paraît déraisonnable, voire improbable. Si ce vaccin est créé, cela devrait être un vaccin ciblant une sous-population à risque, avec son consentement. Et pour préserver les bénéfices des labos (car ça coince si on ne met pas assez d’huile dans les rouages), il suffit d’augmenter le prix unitaire du vaccin.