@Bernard Grua
Vous donnez vous même la réponse, c’est se faire l’idiot de celui qui tire les ficelles. Et peu importe qui les tires, l’essentiel étant de les couper !
Cela dit, comme pratiquement tout le monde se prête au jeu de confondre le marteau et la main, tout le monde est donc en droit de réclamer son chèque. De fait, cela revient de le réclamer à soi même.
Vous dites qu’il s’agit d’une « simplification abusive », mais perso, j’y vois surtout le moyen d’abuser les citoyens de tous les pays. Certes, il y a une partie importante de la population qui n’a pas les outils, la volonté ou l’intérêt à ne pas se laisser abuser, mais lorsqu’on se veut intellectuellement honnête et suffisamment éveillé, utiliser cette « simplification abusive » est une faute que je considère comme inacceptable.
Mais je reconnais que ce n’est pas facile de sortir de ce genre de simplification, tant nous sommes conditionnés à l’utiliser et cela m’arrive encore et toujours malgré tout.
Quoi qu’il en soit, pour ma part, quel que soit le pays, la majorité de ses citoyens est animée de la même volonté de vivre en paix avec ses voisins, sauf ceux qui n’ont de volonté que de les dominer et les exploiter et pour se faire, utilisent toujours le même argument de la menace, justifiant l’état d’urgence, car seul ce dernier nécessite un chef de guerre, que ce soit sur le plan militaire ou économique.
Bref, la guerre ou la menace de guerre est une nécessité absolue de toute personne ou groupe de personnes voulant exercer sa propre domination, prédation sur ses congénères, la paix étant de fait son pire ennemi. Et ce, quelle que soit l’époque ou le lieu.