@véronique
Merci pour ce lien qui montre une courbe un peu curieuse sur ces trois dernières années que l’on peu peut être attribuer à des achats de précaution au moment où le gouvernement songeait à interdire le glyphosate.
Alors, globalement, si on essaye de tirer une moyenne sur ces trois années, il est vrai que pour les pesticides dans leur ensemble il y a une tendance à la baisse. Par contre pour le glyphosate, ce qui est inquiétant, après une baisse moyenne sur les deux années 2018/2019, on ne constate plus de baisse en 2020. A suivre, donc...
Lorsque je parle du « vertueux », il s’agit d’agriculteurs conventionnels qui ont adapté leur façon de faire et je ne parle pas du bio.
S’agissant du bio, je m’appuie sur ce que je lis et entends. La plupart des reportages mettent l’accent sur les vertus du bio que ce soit en matière environnementale ou en terme de revenus agricoles, mais je veux bien croire que que les revenus des agriculteurs bio seront soumis aux mêmes pressions que ceux de l’agriculture conventionnelle dès lors que le « marché » aura mis le pied dedans.
Enfin, je souscris totalement à cette notion de « bien commun » mais comme vous le notez, cela s’oppose à la notion de marché...
Je note en définitive, que l’Etat qui devrait arbitrer se contente de regarder les trains qui passent en disant haut et fort qu’il veut protéger la biodiversité. S’agissant des algues vertes pour reprendre cet exemple, l’Etat se contente de financer leur ramassage au lieu d’accompagner les agriculteurs locaux dans des transitions plus en phase avec l’environnement. La Cour des Comptes à mis le doigt sur cette carence de l’Etat qui en fin de compte est soumis à de nombreuses pressions de la part des lobbies.
Merci pour cet échange.