@alinea
Bien sûr je suis conscient que le système économique et l’organisation sociale dans laquelle nous sommes plongés sont des fabrications humaines.
Mais, produits d’une idéologie, ce sont de puissants pétrisseurs de comportements sociaux pour tout ceux qui arrivent, sans parler de ceux y ayant vécu durant des décennies, sans trop réfléchir aux autres trajectoires possibles.
J’ai juste mentionné le « néolibéralisme » comme dernier (en date) faux nez de cette volonté de puissance et maîtrise, que nous avons tant de difficultés à museler en nous. Je connais bien ce problème pour avoir un surmoi d’une violence très rare qui m’a fait vivre comme une machine coincé dans le corps d’un animal avec toutes les frictions majeures que cela peut entrainer. Il faut sans doute faire toutes les conneries possibles pour percevoir les limites de cette attitude de vouloir conquérir et maîtriser tout ce qui passe à notre portée.
Difficile d’abandonner des comportements qui furent la cause de notre puissance et survie quand ils se retournent contre nous par cécité de voir les effets collatéraux dommageables s’accumuler.
Je pourrais écrire un livre sur l’hubris humain...