@Durand
Pour votre premier point, je suis d’accord et c’est d’ailleurs une question soulevée dans l’article. cf. « Alors, la perte de ce levier de politique monétaire -la dévaluation- est-elle fondamentalement grave ? »
Sur le deuxième point, c’est vrai que la BCE aurait aujourd’hui beaucoup de mal à annoncer publiquement une politique de dévaluation. De plus, il faudrait que tous les pays de l’Union Européenne soient d’accord/profitent de la mise en place une telle politique, ce qui semble peu probable.
Enfin sur le Frexit, il est évident que la question de l’indépendance de notre politique monétaire est une des questions sous-jacentes de cette publication.
Dans mon article, je conclue que la dévaluation n’est pas nécessairement synonyme de croissance et donc que la perte de cet outil monétaire n’est pas grave à la vue de la structure de notre économie.
Il est aussi important de préciser que même hors de l’euro la France aurait beaucoup de mal à dévaluer sa monnaie (cf. les reproches faient à la Chine).
De manière plus générale, le Frexit aurait pleins d’autres conséquences que le retour de notre indépendance monétaire qui mériterainet chacune de longues études, mais le Frexit n’est pas le débat de cet article.