J’ai du mal à suivre .
Dans mon esprit la dévaluation s’inscrivait comme outil politique et monétaire : quand le chômage devenait trop important et menaçait le climat social d’un pays on dévaluait :
Ca stimulait les exportations , et donc faisait décroitre le chômage en faisant tourner les usines .
Et ça renchérissait les importations .
Sachant que certaines importations sont incontournables comme le pétrole et certaines matières premières .
Et d’autres non .
On se contentait d’une 4L et ne rêvait pas d’un 4x4 allemand .
Ca déplaisait au détenteurs de capitaux qui voyaient leur fortune ou leurs économies décroître .
Mais la dévaluation s’accompagnait automatiquement d’une hausse des salaires de rattrapage pour ne pas mettre les salariés en difficulté sur des choses essentielles : nourriture , chauffage...
L’opération était menée dans le secret pour éviter la spéculation , « les délits d’initiés » sur les valeurs des monnaies qui auraient cassé l’intérêt de dévaluer .
Aujourd’hui comme il a été signalé il n’y a plus théoriquement de dévaluation ( mais dans les faits, si ).
Mais nos états s’ont endettés de façon ahurissante et sont devenus dépendants des détenteurs de capitaux qui prêtent et s’épanouissent .
Nos balances commerciales sont outrageusement déficitaires .
Nos états n’ont plus les moyens de maintenir une économie mixte avec un secteur public qui compense (hôpitaux ,santé ,justice, transports etc etc) relativement les faibles revenus .
Si on gagne plus en régime libéral mais que tout coûte très cher parce que lié à la rentabilité et à la concurrence , il n’y a pas beaucoup d’avantages .
Aux USA il y a plein de gens qui ne peuvent plus se soigner , se loger , éduquer leurs enfants correctement , tant c’est cher ,inatteignable .
Par contre la violence dans ces sociétés explosent avec le nombre d’homicides et de suicides à la clé ...
C’est le retour à la loi de la jungle .