Il y a une information dont on ne parle pas trop, sauf dans le Figaro* du 2 juin dernier :
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Le contrat, d’un montant de 68 milliards de
dollars, pour la construction de 12 sous-marins à propulsion
conventionnelle, est accusé de dépassements de budget et de retards.
L’Australie envisage des solutions alternatives en cas d’échec du « contrat du siècle »
conclu avec la France qui porte sur la construction de 12 sous-marins
pour la Marine de l’immense île-continent, a annoncé mercredi un
responsable du ministère de la Défense australien.
Des dépassements de budget et retards ?
Le contrat, d’un montant de 68 milliards de
dollars (56 milliards d’euros), conclu avec le groupe français Naval
Group (ex-DCNS) pour la construction de ces 12 sous-marins à propulsion
conventionnelle en Australie est accusé de dépassements de budget et de
retards, ce dont se défend l’industriel.
Un « plan B » à l’étude
Les autorités australiennes ont cependant affirmé que les détails concernant ce « Plan B »
sont classifiés. Greg Moriarty a précisé que le sujet est tout
particulièrement étudié depuis quelques mois et que cela comprend les
sous-marins et les non-sous-marins. « J’ai davantage réfléchi à cette
question au cours des 12 derniers mois car, pour moi, il est devenu
évident que nous avions des difficultés avec ce programme » de
sous-marins de nouvelle génération, a-t-il ajouté. Naval Group avait été
choisi en 2016 pour la construction de ces sous-marins, avec une
première livraison prévue en 2032. Cependant, depuis, la mise en œuvre
du programme s’avère agitée.
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Il semble que la recherche d’un plan B par les Australiens date au moins d’une année, durant ce laps de temps, il me semble que Naval Group aurait pu se bouger le cul.
Les Australiens ne sont peut-être pas d’aussi bonne composition que les Finlandais qui, eux, acceptent des années de retard et un quasi doublement du prix de l’EPR commandé.
Cela dit, cela n’excuse pas la mauvaise manière US.
* Vous voyez, j’ai aussi de mauvaises lectures.