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Commentaire de eau-du-robinet

sur Sous-marins et naufrages...


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eau-du-robinet eau-du-robinet 25 septembre 2021 04:09

Et si le nouveau partenariat entre le Royaume Uni, l’Australie et les États-Unis n’était que la réponse suite à une longue guerre commerciale, entre autres, du au partenariat stratégique France-Inde mise en place depuis 1998 ?

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J’ai trouvé cette publication toute fraîche datent d’aujourd’hui :

http://www.senat.fr/rap/r19-584/r19-5842.html
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Il est marque :

Le Partenariat stratégique France-Inde est en place depuis 1998 et comprend trois volets essentiels : diplomatique, militaire et énergétique.

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108 milliards d’euros d’investissements directs de la France en indopacifique. Le stock d’actifs détenus par la France en indopacifique a été multiplié par sept en une quinzaine d’années. 14 % des exportations françaises, un tiers des exportations françaises hors Union européenne. Selon Business France, 14 % des décisions d’investissement directs étrangers en France sont le fait d’investisseurs originaires d’indopacifique, plaçant la zone au 3ème rang derrière l’UE (60 % des décisions d’investissement) et l’Amérique du Nord (22 %).
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c) La place de l’Inde dans la conception française de l’Indopacifique

Pour de nombreux observateurs, l’Inde et la France paraissent être des « partenaires naturels »74(*) dont le rapprochement attendu a mis longtemps à se produire :

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- le retrait français de Pondichéry et de ses autres établissements indiens en juillet 1954 est précoce et distingue la France de la puissance coloniale anglaise, mais la France enlisée dans le conflit algérien mettra huit ans à ratifier le traité de cession,
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- le non-alignement indien et la volonté d’affirmation de l’autonomie stratégique française auraient pu conduire à un rapprochement stratégique majeur. Lors de l’invasion de l’Inde par la Chine en octobre 1962, la République française fournit, sans traité de défense formel, des armes à l’Inde pour se défendre. Mais, en janvier 1964, la reconnaissance de la Chine par la France, qui visait un certain équilibre mondial, éloignera la perspective d’un partenariat franco-indien,

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- lorsque les essais nucléaires indiens de mai 1998 sont condamnés, la France refuse d’appliquer les lourdes sanctions décidées, reconnaissant comme légitime le besoin de sécurité indien. Cette lecture partagée des équilibres géostratégiques débouche sur le partenariat stratégique franco-indien, un dialogue politique approfondi se met alors en place, ....
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« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue et pourtant une guerre à mort. »

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Qui s’exprimait ainsi ?

Non, ce n’est pas le général de Gaulle, ni un souverainiste, ni un anti-américain primaire. C’est le président François Mitterrand qui, en 1994, à la fin de son ultime mandat, confiait à Georges-Marc Benhamou cette observation que le journaliste retranscrira dans son livre Le dernier Mitterrand


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