@Legestr glaz
Je comprends évidemment cette question de différences individuelles de potentiel immunitaire, mais de manière générale celui-ci décroit avec l’usure physiologique du temps (dont le facteur âge est statistiquement représentatif). Par ailleurs, dès lors que les groupes faisant l’objet des études sont constitué d’un grand nombre de personnes, la distribution statistique de « l’état immunitaire » est du même ordre entre les différents groupes comparés (incluant les personnes en surpoids, les diabétiques, etc). Ce n’est donc pas un « biais » visant à truquer les résultats, mais la méthode statistique usuelle pour inclure les disparités.
La question des « vagues » ou « épisodes » épidémiques -qui s’avèrent liés à la montée en puissance de nouveau variants, chacun avec son cycle en cloche- est caractérisée par l’augmentation du taux de positivité à méthode constante (même si cette méthode surestime du double le nombre de cas, les variations sont significatives), et du taux de personnes hospitalisées avec covid symptomatique.
Donc, à moins de considérer que des millions de médecins, statisticiens, observateurs, etc. sont des tricheurs délibérés, les constats, études et courbes me paraissent probantes d’une efficacité contre l’aggravation des infections -bien que j’étais, comme beaucoup, sceptique et réticent il y a un an sur cette question des nouveaux vaccins-. Mais cela ne me parait pas justifier un acharnement pour vacciner les catégories très peu sujettes aux cas graves, pour une illusoire immunité collective.
Ceci étant, il apparait que des courants d’opinion qui considèrent que le voyage lunaire de 1969 était un fake, ne sont pas dans la démarche du doute, mais de la négation a priori (« tous pourris sauf nous »).