Tu as encore oublié les fondamentaux, et de la physiologie végétale,
et de toutes les géosciences, et de la physique de l’atmosphère, et la
physique du rayonnement, et de la physico-chimie des solutions,
applicable notamment en océanographie, et en hydrologie.
En notre
Plio-Quaternaire où il y a des glaciations, et même en notre fin
d’interglaciaire, nous demeurons en tragique pénurie en dioxyde de
carbone atmosphérique. La végétation en souffre énormément. Jette un
coup d’oeil sur les montagnes d’Afghanistan, ou d’Iran : partout
l’érosion mécanique détruit rapidement les maigres débuts de
colonisation végétale, trop lents et faibles par la pénurie en dioxyde
de carbone atmosphérique. En ce Plio-Quaternaire où il y a des
glaciations, l’érosion mécanique des continents est intense, c’est une
période rhexistasique.
Au contraire du Jurassique et surtout du
Crétacé, âges biostasiques : les rivières étaient claires alors, ne
charriant que des ions, et ni sable ni argile, ni galets.
Certes au plus fort des glaciations, la situation était largement
pire qu’en notre fin d’interglaciaire : c’est descendu à 200 ppm de CO2
atmosphérique. Fort peu d’espèces ont survécu, tandis que d’autres ont
développé deux autres filières photosynthétiques pour remédier à la
pénurie : ainsi les cactées et les crassulacées ont développé la filière
CAM, tandis que le maïs, la canne à sucre, le sorgho et certains
millets ont développé la filière C4, adaptées à l’actuelle pénurie.
Plus
de 95% des espèces végétales, dont tous les arbres, sont restées à la
filière en C3, et attendent 1200 ppm pour retrouver leur optimum
végétatif. Elles l’attendront encore quelques millions d’années ; et
notamment devront affronter à nouveau l’extrême pénurie au long de la
prochaine glaciation.
Rappel du démontage de l’escroquerie :
Maître Panisse t’a vendu le Pitalugue, et tu admires ta perspicacité...