@l’auteur
Toute perception
subjective est relative à un référentiel donné :
— Le
Charlie de 2021 vous rend nostalgique d’un Charlie de 1990
référentiel qui serait plus authentiquement satyrique
qu’aujourd’hui...Oui, bof !
— Pour nous autres de génération
soixantehuitarde, le Charlie de 1990 nous rendait déjà tout autant
nostalgique du Charlie de Cavana / Choron, voire de l’authentique
esprit Hara-Kiri bête et méchant, c’est à dire aussi critique
qu’auto-critique, investigateur qu’exploratoire y compris par le
comique de l’absurde.
Comme quoi on est toujours nostalgique que
de soi-même !
Oui, déjà le Charlie de 90 à 2021, nous a semblé
l’agonie de la satire saturée, du faux humour figé dans ses schémas
téléphonés, éculés, conventionnels, un anti-cathéchisme réactionnaire,
stéréotypé, petit bourgeois, finalement devenu l’ultra conformiste
d’une gauche décadente marginale anti-populaire, d’une anti-religion
religieuse impensée qui ne dit pas son nom, ne s’assume pas comme
telle.
Pas assez mort donc d’un attentat fabriqué mais surtout de la
prolongation addictive (droguée à la subvention) d’un cadavre éditorial et
mental mort vivant réellement bête et réellement méchant.
Aucun
intérêt.